En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]



 
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 En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]

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Màeko

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En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Vide
MessageSujet: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeJeu 29 Juil - 22:17


Bois de Lune d'Argent, 9h30 du matin.

« Voilà une belle journée qui s’annonce. »

Un filet de brume sortie de la bouche d’une jeune elfe de sang emmitouflé dans ses habits chaud. Ses cheveux blond comme le soleil s’échappaient de sa capuche et ses yeux vers émeraudes scrutés l’horizon. Màeko avait profité de ce beau temps pour se promenait dans les bois de Lune d’Argent avec son fidèle compagnon, Kàal. En ces jours de froid, le ciel avait la particularité d’être d’un bleu clair reposant, se reflétant dans la neige et le gèle.

Même à cette époque de l’année la forêt était belle, les arbres étaient recouverts d’une couche de givre et de neige qui scintillait au soleil matinal. A chaque pas, l’herbe gelée craquelée, rendant la chasse quasi-impossible même pour les chasseurs les plus avertie. La forêt était calme, seul quelques oiseaux chantaient pendant que d’autres animaux hibernaient encore.
Pendant que Kàal se prélassait dans la neige ou traquer les petits mammifères encore vif pour s’amuser, Màeko ressortie de sa poche deux bouts de papiers. Deux lettres qu’elle avait reçues quelques jours auparavant. L’une provenait de Cixii qui annonçais son arrivée sur l’ile du Haut Soleil, l’autre n’avais pas d’auteur lui donnant rendez vous au Marais du Chagrin. Cette dernière, l’elfe la relut encore une fois sans y comprendre réellement quelque chose, elle hésitait à en parler avec Cixii. Qui aurait bien pu lui envoyer ce genre de message ? Elle replia ses deux lettres et les remirent dans sa poche, songeante.
* Dans une semaine ... *

Une brise gelée parcouru les feuilles restantes des arbres et fit frissonner Màeko qui resserra contre elle son luxueux manteau de cuir doublé de laine. Oubliant ses interrogations à propos de cette mystérieuse lettre, elle regarda son gros félin avec affection.

« Kàal, il faut qu’on rentre. Cixii ne devrait, normalement, pas tarder arriver, je n’aimerais pas être en retard. »

Le puissant tigre qui jouait, jusque là dans la neige comme un jeune chaton, releva la tête et émit un feulement puis vint se coller a sa maitresse. La jeune chasseresse lui caressa la tête tout en reprenant la route pour Lune d’Argent.


En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Kaaal10
- Kàal jouant dans la neige -

En arrivant en ville, elle ignora les gardes qui la saluèrent, comme a son habitude, puis se mit a la recherche de son père. Les gens profitaient de cette belle journée pour sortir et faire leurs commissions, Màeko croisa quelques personnes importantes et les saluèrent comme il se devait. Des jeunes elfes jouaient à se lancer des boules de neiges interceptant ou pas leur cible principale. La chasseresse en évita quelques unes de justesse tandis que Kàal s’amusait à les rattraper en vol. Elle fixa sévèrement les gamins leur faisant comprendre d’éviter ce genre d’incident. Après avoir fait un tour rapide de la place principale elle trouva son père prés de la banque discutant avec un haut représentant elfe reconnaissable par leur riche et longue robe rouge. Màeko s’inclina devant les deux hommes.

« Bonjour Monsieur. Bonjour père, puis je m’entretenir quelques instants avec vous ? »
« Que se passe t-il ma fille ? »
« Cixii est-elle arrivée ? »
« Je ne sais pas Màeko. Du moins je ne l’ai pas aperçut en ville. »

Màeko fit une mine contrariée.

« Merci père » Elle salua le représentant « Et bonne journée. »

Elle décida de faire un tour en ville suivit de Kàal. * Une draenei comme Cixii ne passerai pas inaperçu dans notre ville ... M'enfin n'importe quel draenei ne passerait inaperçu à vrai dire *
Elle allait entrer dans une des riches tavernes de la ville, bombée de monde qui venait se retrouver autour d’une boisson chaude ou d’un verre d’alcool, lorsque Kàal grogna.
L’elfe fixa son tigre, étonnée de sa réaction, surtout en plein milieu de Lune d’Argent, puis apporta son attention à l’individu qu’il regardait. C’était un homme, apparemment, vêtu de voile léger comme on en voyait très rarement ici, le visage et les cheveux cachés, ne laissant apparaitre que ses yeux … de couleur de l’or. Màeko compris pourquoi Kàal avait réagit à cet homme et décida de se rapprocher discrètement de ce mystérieux inconnu. Elle fut étonnée qu’il n’est pas froid dans cette tenu si légère, plus approprié aux déserts tarides.

« Kàal ne bouge pas d’ici. »

Le félin la fixa lui faisant comprendre son désapprobation mais se résigna à écouter tant bien que mal.

« Que veux tu qu’il m’arrive ? Aller bouge pas. »

Màeko l’embrassa sur le museau et se dirigea vers l’inconnu.

Elle se rapprocha discrètement, comme elle l’avait appris lorsqu’elle chassait en forêt, et tendit l’oreille pour savoir de quoi pouvait bien discuter cet homme. Apparemment il recherchait un homme qui s’appelait … Luisaile ? Màeko ouvrit grand les yeux puis fronça des sourcils * Pourquoi recherche t-il quelqu’un de la famille ? *
La jeune chasseresse poussa du revers de la main le rideau transparent pourpre qui la séparer de la ruelle et alla à la rencontre de cet inconnu cherchant un des Luisaile.

« Salut à toi l’inconnu. Je suis Màeko Luisaile, fille de Halduron Luisaile »

Deux magnifiques yeux couleur d’or se posèrent alors sur elle.





[HRP : Huum .. je met le post en [ Libre - Caleb/Azuka/Cixii/Tenkai] ? Enfin je sais pas trop .. Vu que Azuka & Tenkai doivent venir après /HRP ]


Dernière édition par Màeko le Ven 30 Juil - 12:44, édité 1 fois
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Calebestrasz

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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeVen 30 Juil - 22:43

Auberge de Gadgetzan, le jour même, 00h30.

Trouble.

Une grande ville. Un Elfe de Sang, noble. Une femme au visage flou, une rencontre. Une attirance, un baiser volé. Une grande villa, des caresses, des baisers, une nuit. Et au petit matin, du sang. La mort. La fuite.

Caleb, allongé sous sa forme humaine dans un petit lit, ouvrit les yeux calmement. Il faisait noir. Mais peu importe, de toute façon il ne voyait pas. Si il gardait les yeux ouverts, c'était surtout par réflexe: sous sa forme de Dragon, il voyait. Il avait donc l'habitude de garder les yeux ouverts.

Il resta ainsi immobile une seconde, le temps d'émerger et de se repasser les images de sa vision dans la tête. Puis soudainement, il se leva d'un bond. Torse nu, il ne portait qu'un pantalon en toile blanche. Ses cheveux blancs, en bataille, lui tombaient devant les yeux et sur la nuque. Sans attendre, il fit trois pas en avant, tendit sa main vers le bas et sentit sa chaise sous ses doigts. Tout en maintenant le dossier, il s'assit, et s'installa devant le bureau. A tâtons, il saisit un parchemin d'une main et son poinçon de l'autre. Il se mit à écrire en Braille tout ce qu'il venait de voir. Le travail était long et fastidieux, mais après ces nombreuses années, Caleb maitrisait très bien cet art. Lorsqu'il eut terminé, il fit glisser son doigt sur le papier, puis le déposa de côté. Il étendit son bras sur la droite, et sentit sous ses doigts un paquet de parchemins reliés les uns aux autres. Ces parchemins lui étaient très précieux. C'était grâce à cela qu'il pouvait étudier ses visions, et retrouver les personnes concernées. Tout était écrit en Braille. C'est Atreus qui avait prit le soin de lui retranscrire des passages d'ouvrages sur les différentes cultures, ainsi que sur les architectures des différents peuples. Atreus était très cultivé, et étant comme Caleb un voyageur, il connaissait des tas de choses sur les peuples d'Azeroth. Mais ce qu'il avait que Caleb n'avait pas, c'était justement les ouvrages. Car rien n'était encore adapté pour les aveugles.

Un jour, Caleb avait sauvé la vie d'Atreus, en arrivant à temps pour lui dévoiler sa vision. Depuis, Atreus l'aidait comme il pouvait dans sa quête. Caleb lui devait beaucoup.

Laissant courir ses doigts sur les pages, il s'arrêta sur la page « Architectures ». Il repensa à sa vision: la villa était faite de pierre blanches, de dorures et de vitraux rouges. Caleb savait qu'il avait déjà vu ça, mais ne se rappelait plus où. Tout ces voyages, toutes ces années... Caleb avait l'impression qu'il s'agissait de l'architecture des Elfes de Sang, mais n'en était plus sûr. Laissant toujours ses doigts glisser sur le papier, ce qu'il y « vit » lui confirma ses impressions. C'était bien là l'art des Elfes de Sang. Caleb n'avait pas eu souvent l'occasion d'aller dans leur région. Si ses souvenirs étaient exactes, leur capitale était Lune d'Argent, au nord des Royaumes de l'Est. Bien. Il n'y avait plus qu'à espérer que cet homme habite bien dans la capitale... cela pouvait aussi être en Outre-Terre... Tant pis, il irait d'abord à Lune d'Argent. Vu la taille de la villa, elle devait bien se trouver dans une grande ville.

Caleb prit le premier parchemin, sur lequel il avait écrit son rêve, et le glissa dans sa poche. Il enfila un haut léger, fait de toiles, et se couvrit le visage et les cheveux avec un châle. Il sortit de sa chambre, puis de l'auberge. Il n'y avait pas une minute à perdre.

L'inconvénient de ses visions, et ce qui était probablement le plus angoissant, c'est qu'il ne pouvait pas savoir quand cela allait se réaliser. Ca pouvait arriver quelques secondes, quelques jours, quelques siècles plus tard. Pas moyen de le savoir. Peut-être même que c'était déjà trop tard.

Caleb, devant les portes de Gadgetzan, monta sur son cheval noir, sous le regard curieux des gobelins. Il fila à travers le désert, en direction de l'est.

Un fois hors de la vue des Gobelins, et après s'être assuré que personne ne regardait, il descendit de cheval. Il saisit la tête de l'animal entre ses mains et planta ses yeux d'or dans les siens, bien qu'il ne les voit pas.

~ On se retrouve à Gadgetzan dans deux jours ~

Le Cheval ne réagit pas, mais il fixa intensément le Dragon caché en Caleb. Ce dernier caressa le cheval un instant et, vérifiant une dernière fois que personne ne regardait, se métamorphosa en deux petites boules lumineuses tournoyantes, qui fusionnèrent pour laisser apparaitre un majestueux dragon blanc. Le cheval recula de quelques pas mais ne semblait pas être apeuré. Le Dragon ouvrit les yeux.

Le Désert... le soleil, le sable, les insectes, le cheval, la côte... La vue. Le Dragon perdit quelques secondes à balayer des yeux son entourage. Quelle drôle de sensation d'être tantôt aveugle, tantôt voyant... Reprenant ses esprits, le Dragon donna un puissant battement d'ailes et décolla à toute vitesse. Le plus vite possible, il fendit l'air pour passer au dessus des nuages, hors de la vue de tous. Les Dragons étaient une légende aux yeux des peuples. Nul n'était sensé savoir qu'ils existaient. Même pas Atreus...

Atreus. Cet explorateur possédait certes, les livres, mais il y avait quelque chose que Caleb avait, et que le Chaman n'avait pas. La vitesse. Si le Draenei possédait un drake comme monture, ce n'était rien comparé à la vitesse de vol d'un Dragon. De plus, les Dragons ne ressentaient pas du tout les mêmes sensations que les humains. Si après quatre heures de marche un humain était fatigué, il fallait bien une bonne dizaine d'heures de vol pour commencer à fatiguer un Dragon. Tel un éclair, le Dragon blanc filait à travers les nuages, à une vitesse incroyable. Profitant des sensations et du paysage, il ne gardait pas moins à l'esprit sa vision, et sa mission.

Il lui fallu environ sept heures de vol pour arriver au dessus de la région des Elfes de Sang. Survolant les Bois des Chants Eternels, il fondit en piqué pour atterrir rapidement dans un lieu totalement vide, en plein milieu des bois. A chaque fois qu'il devait décoller ou attérir, il prenait le risque de se faire voir... Mais tant pis. Il était trop souvent arrivé en retard. Désormais, il avait compris à quel point il était dur de pourchasser le Temps.

Non loin de la ville, le Dragon, qui avait reprit sa forme humaine, se mit en marche. Une heure plus tard, il était aux portes de la ville. Là-bas, les gardes, devant son allure étrange, lui confisquèrent sa dague mais le laissèrent entrer, voyant qu'il ne portait rien d'autre sur lui qu'un message en Braille. La Paix inter-factions était ce qu'il pouvait y avoir de mieux pour les missions de Caleb. Sous sa forme d'humain, il pouvait ainsi pénétrer dans les villes affiliées à la Horde. C'était la seule raison pour laquelle il soutenait la Paix. Sinon, pour le reste, il n'en avait pas grand chose à faire. C'était leurs histoires, pas les siennes, même si évidemment, peu importe les peuples, la paix était toujours préférable à la guerre...

L'étrange humain avançait doucement dans les rues. Comment retrouver la villa, sans ses yeux... ? Il soupira. D'abord ce don de vision, angoissant, puis cet handicap... Caleb portait ce fardeau. Voir l'Avenir mais ne pas voir le Présent. Il décida de demander de l'aide, et accosta les gens qui passaient près de lui.

« S'il vous plaît... Je cherche une villa... »

La plupart des gens riaient, ou l'ignoraient avec un rictus de dégoût. Au bout d'un bon moment, quelqu'un accepta de le mener au quartier où étaient les plus grandes villas. Caleb demanda les noms des nobles vivant ici, quand quelque chose se passa:

« Ici ? Boah y'a Leidger, Ynaïs, Luisaile... »

A cet instant, un violent flash apparu derrière les yeux de Caleb.

Une grande ville. Un Elfe de Sang, noble. Une femme au visage flou, une rencontre. Une attirance, un baiser volé. Une grande villa, une boîte aux lettres, un nom inscrit: Luisaile.

Caleb, après avoir porté la main à sa tempe face à la violence de la vision, ouvrit de nouveau ses yeux d'or et se tourna vers l'endroit où il entendait la respiration de son guide.

« C'est ça, Luisaile. Montrez moi sa porte s'il vous plaît, c'est urgent. »

Quelque peu décontenancé, l'Elfe conduit Caleb jusqu'à la porte du Noble Luisaile. Caleb frappa contre le bois, avec insistance, appela, mais rien. Il n'était pas là. Une bouffée de chaleur l'envahit tandis que son coeur s'emballait. Etait-ce trop tard ?

« Savez vous où il est ? Est-ce qu'il va bien ? »
« Hein ? Heu... je suppose... »

Caleb remercia l'Elfe et prit congés de lui, se dirigeant au milieu de la place, en face de la maison. Il entendait des gens, des rires, des cris d'enfants. C'était une belle journée. Caleb, tellement inquiet par sa mission, n'avait même pas remarqué une chose: la neige. Il eut tout à coup froid, son enveloppe humaine étant habituée à la chaleur du désert. Mais peu importe. Grelotant, il se mit de nouveau à accoster les gens, en demandant Luisaile. Les Elfes, fières créatures, le repoussaient, l'ignoraient ou lui répondaient sèchement qu'ils n'en savaient rien. Caleb commençait à désespérer devant le manque de coopération de cette race. Il avait envie de crier. Envie de crier que cette personne était en danger de mort. Enfin.. peut-être était-ce un Luisaile qui n'était même pas encore né, une scène qui se passerait dans dix années... Le jeune homme soupira, se frottant les bras pour se réchauffer. Il était désormais gelé.Si seulement il pouvait se transformer en dragon, avec ses poils et sa résistance... Décidément, l'humain était un être bien fragile. Caleb accosta encore une personne qui l'envoya sur les roses, quand il entendit des pas derrière lui, se rapprocher. Les pas étaient légers, certainement une femme.

« Salut à toi l’inconnu. Je suis Màeko Luisaile, fille de Halduron Luisaile. »

Le Dragon se retourna. Ses yeux d'or se posèrent à l'endroit d'où venait la voix. Un parfum légèrement piquant titilla les narines du jeune homme. La fille avait parlé d'un ton assuré, d'une voix claire. Elle était fille de noble, et semblait sûre d'elle. Mais bon, il était très difficile pour Caleb de se faire une opinion si rapidement. Il ne pouvait savoir si la jeune femme disait la vérité mais peu importe. Dans l'hypothèse où c'était vrai, il devait la prévenir. Il lui fit face et s'inclina.

« Mademoiselle, je suis Caleb. J'ai un message très important, pourrions nous nous entretenir en privé ? »

Il y eut un silence de quelques secondes, pendant lesquelles Caleb resta immobile, grelottant. Puis il reçu une invitation à entrer chez la demoiselle. Il la suivit, écoutant ses pas sur la neige.

Ca y est. Il était sur les lieux du crime. Du moins, il espérait ne pas s'être trompé. Mais le plus difficile restait à faire... Convaincre la personne. En espérant que la scène ne se passe pas dans un siècle...

Des pas s'approchèrent. Deux personnes arrivèrent, et déposèrent un épais gilet en peau de kodo sur les épaules du jeune homme. On le fit asseoir, et en quelques secondes, il pouvait sentir sous ses narines l'odeur et la vapeur d'un thé chaud. Il remercia les gens, qui devaient être les domestiques, et entendit la jeune femme prendre place face à lui. Il n'avait aucune idée de l'endroit où il était. Probablement dans un petit salon de thé, dans la villa.

Il sentit le regard de la fille sur lui. Lui fixait la table, le regard vide. A tâtons, il chercha sa petite cuillère. Il esperait que Màeko comprendrait son handicap à cet instant, et qu'elle ne lui en voudrait pas de ne pas la regarder dans les yeux. Il plongea sa cuillère dans le bol, et déjà, sentait son corps se réchauffer. La chaleur, la vapeur du thé, le parfum de la jeune femme... Il se sentait de mieux en mieux. Il savait qu'elle était prête à l'écouter.

« Ce doit-être une bête magnifique. »

Kàal  s'était glissé derrière Màeko de la manière la plus furtive possible. Un humain normal n'aurait pas pu le détecter. Mais les aveugles avaient une ouïe sur-développée, c'était connu. Plus sérieusement, Caleb reprit:

« Je sais que ça va vous paraître dingue mais... je pense qu'un homme qui vit ici court un grand danger. Un homme blond, aux cheveux longs, noble... je ne sais pas si il s'agit de votre père ou d'un frère... »

Il sortit le parchemin de sa poche, Màeko était silencieuse, probablement perplexe. Caleb fit courir son doigt, délicatement, sur le parchemin, lisant ce qu'il avait rédigé la veille au soir.

« Une femme va séduire cet homme. Ils passeront la nuit ensemble, et elle... va l'assassiner au petit matin. »

Silence. Il n'entendait même plus la respiration de la jeune femme.

« Je sais, vous ne me connaissez pas, et ça paraît improbable... mais je vous en prie, faites moi confiance. Quelqu'un vivant ici correspond t-il à cette description ? Vit-il seul ? Est-il possible qu'il se laisse séduire par une femme... ?»

Questions intimes posées par un inconnu. Même Caleb trouvait cela absurde. Mais comment faire autrement ? Il entendait de nouveau la jeune femme respirer. Il plongea ses yeux à l'endroit où devaient être les siens. Il ôta le châle qui lui couvrait les cheveux et le visage, laissant tomber ses mèches blanches devant ses yeux d'or.

« Si vous vous demandez qui je suis... Considérez moi comme un prophète, quelqu'un qui ne vous veut que du bien. »

A cet instant, comme pour alléger son fardeau, une nouvelle vision vint lui faciliter la tâche. Il se vit lui-même, assit ici, avec une splendide jeune femme Elfe, quand quelqu'un frappa à la porte.

Caleb réouvrit les yeux après les avoir fermé le temps de la vision. Il les leva vers la jeune femme et dit simplement;

« Quelqu'un vient toquer.»
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Kavhad

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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeVen 30 Juil - 22:50

[HRP: On attend une troisième personne, si celle-ci pouvait venir toquer à la porte ça serait parfait =D]
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeSam 31 Juil - 15:26

Fort Grommash, un moi avant


Thrall attendez là, assis sur son trône.
De ces doigts il tapotait son accoudoir avec un air d'impatiente sur son visage.
C'est alors que les lourdes portes de la grande salle du trône s'ouvrirent, y laissant apparaître un orc, massif, vêtus d'un simple pantalon de maille et d'une ceinture de cuir.
Une énorme hache dans le dos.
Bien qu’il ai les cheveux grisonnant, presque blanc, l’orc paraissait jeune, du même âge que Thrall.
Bien qu’il soit simplement vêtus, tel un orc sans importance, lorsque l’orc entra dans la salle, tous les kor’kron qui étaient de gardent se mirent au garde a vous et le saluèrent.
L’orc lança aussitôt « repos soldat » et aussi vite qu’ils c’étaient mis au garde-à-vous, les soldats se mirent au repos.
L’orc s’avança alors vers Thrall, ce dernier venant de se lever de son siège, et descendant en direction de l’orc qui entrai dans la pièce.
Quand ils arrivèrent face à face, Thrall posa lourdement sa main sur l’épaule de l’orc et lui dit :
« Ah Grom’, comme je suis content de te revoir, alors comment c’est passée ta dernière mission ?
- Bien, tout est rentrés dans l’ordre à présent, nous n’entendrons plus parler centaure avant un moment, sois en sûr.
- Bien bien, et… les nouvelles recrus, comment sont-elles ?
- Je n’ai pas à me plaindre, l’elfe est une éclaireuse très efficace, et bien qu’il y ai encore quelques tensions entre l’humain et le troll, je pense qu’il seront une de nos meilleurs équipes. Surtout que ce petit gnome que nous venons de recruté, bien qu’il soit un peu froussard, sait se montrer très magnanime face au disputes de ces congénère, et malgré sa petite taille, je pense qu’il fera un parfait leader. Encore une mission de ce genre a mes cotés et ils seront près pour remplir seul leurs propres missions.
- C’est parfait alors. Grâce à, le calme a été retrouvé dans les milles pointes. J’ai maintenant une nouvelle mission pour toi, mais cette fois si, c’est une mission politique. Comme tu a certainement dût en entendre parler, de plus en plus de gens rejettent les membres de l’alliance et la paix inter-faction que j’ai mis en place jadis avec Jaina Proudmore. C’est d’ailleurs dans le but de consolider cette paix que je te fais formé dans équipes mixte, avec des recrus de chaque factions.
- Je l’avais compris, oui.
- J’ai donc, comme je te le disais, une nouvelle fois besoin de tes services pour une mission à but diplomatique. J’aurai put envoyer un simple soldat pour la remplir, seulement, j’ai peur que les choses s’aggrave et je préfère t’y envoyer toi afin de m’assurer de sa réussite.
- Bien, et en quoi consiste cette mission ?
- Elle est simple, je t’envois a Lune d’argent afin d’y trouver Halduron Luisaile. C’est un noble, elfe de sang, Il est neutre dans ce conflit, mais il y joue un très grand rôle. J’ai appris que l’on cherchait à l’assassiner. Je te demande donc de le protéger jusqu'à nouvel ordre. Il sera prévenu de ton arrivée. J’ai fais dépêcher un zeppelin afin de te rendre le plus vite possible là-bas. Tu partiras dans cinq jours.
- Bien.
Sur ces mots, Grom’ ressortis avec une nouvelle fois un salut des gardes Kor’kron, puis Thrall repartis s’assoir, feuilleter un tas de paperasse que tenais un serviteur a cotés de son siège.


un moi plus tard, entrée Sud de L’une d’argent


Tout été calme devant l’imposante porte elfique, quelques oiseau hivernal chantais en sautillant dans l’épaisse couche de neige, un chat dormais sur le murait, sous la chaleur du soleil.
Soudains un râle retentit de derrière la petite bute en face de la porte, les oiseaux s’envolèrent, et le chat sauta de la murette pour rentrer ce mettre à l’abri dans la ville, les gardes se mirent alors sur leurs gardes.
« Satanés gobelin, tous des incapable, incapable de vous amenés là où il le faut avec leurs stupides inventions qui ne fonctionnent jamais grrr. Dire que j’aurai déjà pus être arrivé depuis une semaine…. Enfin j’espère simplement que ce retard n’aura en rien affecté ma mission. Ah me voici enfin arrivé.»
Une large silhouette apparus derrière le petit talus, grognant et vociférant en marchant dans la neige. C’été Grom’, un énorme sac sur le dos, une hache imposante qu’il utilisé comme appuis, et pour vêtement, toujours sont pantalons de maille, avec en plus, une grosse cape en laine et cuir de Kodo qu’il tenait enroulée autour de lui. Alors que sont zeppelin aurait dût l’amener jusqu’aux portes de Lune d’argent, le gobelin on réussit à tomber en panne en plein milieu des terres fantômes. Et il avait dût marcher depuis jusqu'à Lune d’Argent. Cela lui avait prix une semaine, mais il été arrivé et c’était pour lui ce qui comptait le plus.
Grom’ arriva donc devant l’imposante citée elfique, et demanda au garde l’emplacement de la villa Luisaile, précisant qu’il été en mission pour Thrall, et qu’il été urgent qu’il trouve le dénommé Halduron Luisaile.
De part son ordre de mission qu’il montra au gardes, accompagner de la marque de Thrall, ces derniers le conduire directement à la villa Luisaile.
C’été une des plus imposantes villas du quartier, totalement faite dans le style elfique, murs blanc, terrasse faites de barrière doré, et les énormes vitraux rouge qui parsemaient la villa.
Arrivé devant la porte, Grom’ frappa sur celle si.
Un elfe aux habits simples vint lui ouvrir la porte, probablement un domestique. L’elfe l’emmena dans une grande salle où été assises deux personnes : une femme elfe, au traits doux, au visage fin avec de beaux habits, surement une noble de la famille Luisaile, et un homme qui, de dos, paraissait âgés avec ces cheveux blanc comme la neige.
Lorsqu’il entra dans la pièce, l’elfe aux traits nobles lui adressa la parole, seulement Grom’ n’y fit pas tout de suite attention, attiré et choqué par la jeunesse de l’homme assis en face d’elle, qui venait de se retourner et qui ainsi, fit découvrir de grand yeux dorés, fixés dans la direction de Grom’.
Les paroles de l’elfe le firent revenir à la réalité.
« Que… Que voulait-vous ? »
Elle paraissait troublée, comme si elle venait d’apprendre une étrange nouvelle.
« Vous voyait, je ne vous ai pas mentis, il faut que vous me fassiez confiance. »
C’été le jeune homme qui venait de parler, sa vois étaie calme, et convaincante.
« Bonjour, dit alors Grom’, Je suis envoyé par le grand chef de Guerre Thrall , voici mes ordres. ( Grom’ tendit à l’elfe une feuille signé du cachet de Thrall)
Je suis ici pour protégé Halduron Luisaile , Thrall ayant appris qu’il été l’objet d’un complot visant a l’assassiner, j’espère que je n’arrive pas trop tard ... »
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Màeko

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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeMar 3 Aoû - 12:17

Il s’inclina.

« Mademoiselle, je suis Caleb. J’ai un message très important, pourrions nous nous entretenir en privé ? »

Màeko dévisageai en silence l’individu qui se tenait devant elle. Immobile, son regard d’or posé sur elle … et grelottant dans ses fins habits, bien trop léger pour cette époque de l’année. L’elfe leva les yeux au ciel * Quelle idée de s’habiller de tel en plein mois de givre *.

« Si votre message est si important que vous le dite, suivez moi. »

De nouveau, Màeko le regardait de haut en bas, le sourcil droit relevé. Qui était cet homme ? Ce Caleb ? Un bien joli prénom … Pour un bien bel personnage.

Le ciel se remis à neiger lorsqu’ils arrivèrent devant la villa des Luisaile.
Màeko ouvrit l’imposante porte de la villa, laissant y entrer le vent sauvage et glaciale de l’extérieur. Kàal se secoua dans l’entrée, parsemant le riche tapis au sol, de glaçons fondant rapidement avec la chaleur ambiante.

Deux domestiques de la maison vinrent débarrasser la jeune noble de son lourd manteau de cuir et de ses affaires personnelles. Màeko se senti plus légère. Sous ce manteau se cacher seulement un haut en tisse-néant rouge sang mettant en valeur sa poitrine nacrée, ainsi qu’un pantalon s’accordant parfaitement. L’elfe laissa ses cheveux blond humide tombés sur ses épaules. Elle désigna du regard son invité à ses domestiques qui lui apportèrent aussi tôt un épais gilet en peau de kodo d’excellente qualité (qui, dit en passant, appartenait a l’un de ses derniers amants qui n’eu pas le temps de récupérer toutes ses affaires avant de se faire jeter a la porte par Kàal). Puis ils l’emmenèrent dans l’un des salons de thé de la villa. La pièce était lumineuse, malgré la neige qui tombait dehors le soleil inondé la ville.

Le dénommé Caleb se fit assoir près d’une table en verre où deux tasses de thé chaud furent servie. Màeko vint se placer en face de lui. Jambes croisés, ses yeux émeraude sur lui, une tasse de thé à la main. Elle souffla délicatement sur la boisson chaude pendant que son invité cherchait à tâtons sa petite cuillère sur la table. La jeune elfe le remarqua, quelques peu étonné * Allons donc ... mon prophète est aveugle. * Elle trempa ses lèvres dans son breuvage parfumée tout en le fixant.

« Ce doit-être une bête magnifique. »

Kàal venait de s’approcher furtivement près de la chaise de sa maitresse. Màeko laissa une de ses mains tombée dans son pelage pendant qu’il se couchait à ses pieds. Ce qui étonna l’elfe, jamais auparavant son tigre avait présenté autant de calme devant un inconnu. Elle le regarda comme si elle attendait une réponse de sa part. * Toi tu en sais plus sur cet individus que tu veux laisser le croire … *

Caleb reprit :

« Je sais que ça va vous paraitre dingue mais … je pense qu’un homme qui vit ici court un grave danger. Un homme blond, aux cheveux long, noble … je ne sais pas si il s’agit de votre père ou d’un frère … »

Màeko resta silencieuse. Ne sachant que dire, les yeux écarquillés.
Son invité sorti un parchemin de sa poche et le déplia devant elle. Elle se pencha discrètement, cherchant à lire ce qui y était écris … mais à sa grande surprise, il n’y avait rien. Caleb fit parcourir ses doigts sur le parchemin, apparemment concentré, comme si un langage codé y était inscrit.

« Une femme va séduire cet homme. Ils passeront une nuit ensemble, et elle … va l’assassiner au petit matin. »

La chasseresse resta bouche bée, choquée, sa respiration bloquée. Kàal se releva, regardant sa maitresse en état de choc. * Père ? *

« Je sais, vous ne me connaissez pas, et ça parait impossible … Mais je vous en prie, faite moi confiance. Quelqu’un vivant ici correspond t-il à cette description ? Vit-il seul ? Est-il possible qu’il se fasse séduire par une femme … ? »

Màeko repris difficilement sa respiration, croisant le regard alerte de Kàal. Caleb plongea de nouveau son regard dans celui de l’elfe, déstabilisé. Il ôtât son châle qui lui couvrait les cheveux et le visage. Des mèches de cheveux blancs comme la neige tombèrent devant ses yeux. A présent, elle ne savait plus trop ce qui la déstabilisé réellement … Cet annonce de mort … Ou cet homme d’une beauté mystérieuse et exotique.

« Si vous vous demandez qui je suis … Considérez-moi comme un prophète, quelqu’un qui ne vous veut que du bien. »

A ces derniers mots, une pensée plus ou moins douteuse vint à l’esprit de la jeune elfe, mais les circonstances du moment ne lui permettaient pas de faire ce genre de remarque.

Avant même qu’elle puisse enfin prendre la parole, Caleb fut pris d’un léger frisson. Il ferma les yeux puis les ouvrit quelques secondes après, sous le regard interrogateur de Màeko.

« Quelqu’un vient toquer. »

En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Testba10

Kàal se leva fixant la porte d’entrée de la villa. Prêt à bondir. Un des domestiques alla ouvrir la porte.
Un orc massif, vêtu de mailles et de cuir se trouva dans l’encadrement de la porte, une hache imposante sur son dos. Kàal grogna, montrant à ce nouvel inconnu de quoi la nature l’avait doté de plus dangereux au niveau de sa puissante mâchoire. Màeko, calme son fauve d’une main sur sa tête et se leva encore perturbée par les évènements.

« Que … Que voulez vous ? »

Caleb pris la parole.

« Vous voyait, je ne vous ai pas mentis, il faut que vous me fassiez confiance.»
« Bonjour. Je suis envoyé par le grand chef de Guerre Thrall pour assuré sa protection, voici mes ordres. »

L’orc tendis à Màeko une lettre signé du caché de Thrall. Pendant qu’elle lisait les ordres de cet orc avec un léger rictus, celui-ci continua.

« Je suis ici pour protéger Halduron Luisaile, Thrall ayant appris qu’il a été l’objet d’un complot visant à l’assassiner, j’espère que je n’arrive pas trop tard. »
« Il aurait été aimable de vous présentez, Orc, dans ma maison. »

L’orc allait répondre mais Màeko lui coupa la parole, reprenant son assurance naturelle.

« Alors comme ça Thrall s’intéresse à la survie de mon père ? Et en quel honneur ? Vous pensez réellement que nous, fière et digne peuple des Elfes de sang, avons besoin de brute de votre espèce pour nous défendre ? »

La jeune noble imposa le silence et relu la lettre de Thrall.

« Soit. Qu’il en soit ainsi. »

Elle regarda l’orc de bas en haut, le défiant du regard, puis se rassit en face du prophète, bouillonnante de rage. Elle reprit une gorgée de thé brulant, qui lui brula la langue puis leva les yeux de nouveau vers l’orc.

« Mon père n’est pas ici. Vous pouvez aller le chercher en ville, ou bien rester ici, bien que l’idée ne met pas agréable. J’ose espérer que votre éducation barbare a évolué avec le temps. » - Elle se tourna, face à Caleb. - « Et vous Caleb. Si l’envie ou le besoin est, je peux vous faire préparer une chambre pour la nuit ou les jours à venir. A votre guise. Le repas sera servit dans une heure. Sur ce, messieurs. »

Màeko se dirigea, suivit de Kàal, vers la terrasse voisine laissant ses deux invités dans le salon de thé.

Le soleil annonçait 11h. La ville et ses environs étaient tout recouverts d’un blanc manteau. Le froid de dehors gifla la peau nue de l’elfe. Revigorant son esprit et toutes ses nouvelles pensées qui s’entremêler. Elle plongea sa main dans sa poche de pantalon et y serra les lettres s’y trouvant. Elle murmura pour elle-même :

« Mais qu’est ce que tout cela signifie … Il y a-t-il un lien ? … Père, quel idiot es-tu.»

Le vent emporta ses paroles.

De la terrasse, elle vit l’orc sortir de sa demeure, peut être était t-il partie a la recherche de son père et elle se mit à espérer que le charmant Caleb comptait rester quelques jours encore en ville. Elle rapporta sa tasse de thé à ses lèvres. La chaleur de l’eau et le vent glaciale, ce contraste fit sourire Màeko.

Elle entendit des pas venir dans sa direction.

* Caleb ? *


____________

[HRP : toujours pas le net dans la nouvelle maison :/ /HRP]
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeMer 4 Aoû - 17:14

« Quelqu'un vient toquer.»

Un, deux, trois.

Toc toc toc.

Il sentit une atmosphère très lourde s'installer en même temps qu'un silence de plomb. Il devinait que l'Elfe le regardait, troublée. Comment avait-il su ? Caleb sourit légèrement avant de boire dans sa tasse, le regard rivé sur la table. La chaise en face de Caleb recula, puis il entendit de petits pas légers se diriger vers la porte.

« Que… Que voulez-vous ? » 
« Vous voyez, je ne vous ai pas mentis, il faut que vous me fassiez confiance. »
« Bonjour. Je suis envoyé par le grand chef de Guerre Thrall , voici mes ordres. 
Je suis ici pour protéger Halduron Luisaile , Thrall ayant appris qu’il était l’objet d’un complot visant à l’assassiner, j’espère que je n’arrive pas trop tard ... »
 

Le coeur de Caleb s'emballa. Non, il n'était pas arrivé trop tard, et lui non plus. L'assassinat n'était, non seulement pas encore arrivé, mais en plus, il se produirait bientôt. Le problème était que... dans sa vision, il n'y avait pas de garde du corps... La rencontre mortelle allait se faire, et ce, malgré la présence de l'Orc... Peut-être que l'assassin n'agissait pas seul... peut-être qu'un acolyte allait l'aider, notamment à neutraliser le bras droit de Thrall...

« Il aurait été aimable de vous présenter, Orc, dans ma maison. »
« Je m'appelle... »
« Alors comme ça Thrall s’intéresse à la survie de mon père ? Et en quel honneur ? Vous pensez réellement que nous, fière et digne peuple des Elfes de sang, avons besoin de brute de votre espèce pour nous défendre ? »

Caleb fronça les sourcils. Elle ne lui avait pas du tout paru si sèche, si cassante, lorsque lui l'avait abordée... Le tigre rugissait doucement. La fierté des Elfes de Sang... quelque chose de bien triste. Caleb eut pitié pour le pauvre Orc. Lui qui venait défendre le père de la demoiselle se faisait rembarrer.

« Moi je le pense. » Dit simplement Caleb, un brin provocant.

Il n'entendit pas de réponse. Probablement faisait-elle mine de ne pas avoir entendu, ou peut-être l'ignorait-elle simplement. L'Orc quand à lui resta silencieux, résigné devant un tel comportement. Il faisait bien. Il faisait là preuve d'une grande maturité en ne répondant pas à de telles provocations. Contrairement à Caleb...
le Dragon était quelqu'un de très calme, de très gentil, mais lorsqu'il sentait de la méchanceté, il ne pouvait s'empêcher de répondre avec un léger ton provocateur et désinvolte. Krasus pouvait en témoigner.

« Soit. Qu’il en soit ainsi. »

La demoiselle revint s'asseoir.

« Mon père n’est pas ici. Vous pouvez aller le chercher en ville, ou bien rester ici, bien que l’idée ne met pas agréable. J’ose espérer que votre éducation barbare a évolué avec le temps. » 

Caleb rit intérieurement. Il se rendit alors compte à quel point les Dragons étaient loin de toutes ces querelles... Et pourtant, Caleb était, avec Krasus, le plus proche des humanoïdes... Mais il ne s'impliquait absolument pas dans leurs relations. Il avait assez à faire avec le fardeau qui pesait sur ses épaules...

« Et vous Caleb. Si l’envie ou le besoin est, je peux vous faire préparer une chambre pour la nuit ou les jours à venir. A votre guise. »
« C'est bien aimable. Je vous remercie. »
«  Le repas sera servit dans une heure. Sur ce, messieurs. »

Caleb inclina la tête, saluant l'Elfe qui se levait. Il entendit ses pas partir derrière lui, dans un couloir. Il entendit une porte coulisser, puis l'air s'engouffra dans le petit couloir et jusqu'à lui. Elle était sortie. Une terrasse, ou bien une autre porte menant dans la rue. Caleb bu le fond de sa tasse et lâcha, en s'adressant à l'Orc:

« Je suppose que vous ne voulez pas de thé...? » Lâcha Caleb avec un petit sourire, en imaginant un énorme Orc tenir une minuscule tasse ornée de petites peintures florales.

L'Orc répondit négativement et sortit de la villa, faisant rentrer une nouvelle bouffée d'air glacé. Foutue région. Caleb frissonna. Il était désormais seul dans la pièce. Il prit une minute pour écouter ses sens. L'odeur du thé remplissait la pièce, mais également une très légère odeur de feu de bois. Il devait y avoir une cheminée, dans une pièce voisine. Caleb posa sa main sur la table. Une table en bois, impeccable.

Quand au son...

« Encore un gigolo de madame... »
« Hein, où ça ? »
« Dans le petit salon. Un visiteur. Il est bizarre... Mais c'est plutôt un p'tit gars mignion. Elle a d'bons goûts la dame... Mais j'en ai marre de voir des nouveaux hommes dans son lit tout les quatres matins ! »
« Que veux-tu, son père a pas assez d'courage pour la marier... »

Hein hein, intéressant... Caleb eut un léger sourire. Il n'était pas sensé entendre cette conversation entre les deux domestiques. Un homme normal n'aurait pas entendu. Mais dommage pour elles, il n'était ni un homme, ni normal.

Ainsi, son hôte était une croqueuse d'hommes... voilà pourquoi elle proposait une chambre à Caleb, et pourquoi elle avait jeté l'Orc... Sans se départir de son petit sourire, Caleb se leva et emprunta le petit couloir par lequel l'Elfe avait disparu. Il mit le gilet correctement et ouvrit la porte. Elle était là. Son parfum était là. Il referma la porte et une bourrasque de vent ébouriffa ses cheveux déjà désordonnés. Sans un mot, il tendit sa main devant lui, supposant qu'il y avait une petite barrière. Bingo. Il la sentit sous ses doigts, la saisit et posa ses bras dessus, se penchant légèrement, fermant les yeux. Finalement, le vent n'était pas si désagréable que ça, quand on était couvert. Caleb avait froid au visage, mais c'était une sensation qu'il ne vivait que trop rarement. Cela avait quelque chose de plaisant. Il sentait le regard de l'Elfe sur lui. Il l'entendit prendre son inspiration pour parler mais, un brin provocateur, la coupa dans son élan:

« Je ne sais pas ce qui est le plus étrange. Le fait que vous ayez cru ce que je vous disait, à propos de votre père, ou le fait que vous m'offriez aimablement une chambre alors que vous jetez l'Orc. »

Petit silence. Elle prit de nouveau son inspiration et, têtu, Caleb la coupa de nouveau, sans abandonner son petit sourire narquois.

« Je ne sais toujours pas votre prénom, mademoiselle Luisaile. Reprocher à l'Orc de ne pas se présenter alors que vous même, ne le faites pas, c'est un peu fort, je me trompe ?»

Caleb, les yeux toujours fermé, sourire aux lèvres, cessa enfin de parler. Il provoquait une étrangère... ce n'était pas dans ses habitudes. Mais il ne savait pourquoi, il avait envie de titiller la colère de l'Elfe. Et puis si il se faisait mettre dehors, tant pis. Au moins, il serait comme l'Orc, à devoir protéger le père en étant jeté par la fille...
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeMer 4 Aoû - 19:30

[HRP] Shocked <3<3<3 j'adore Smile
Bon j'essaye de suivre, mais je part en vacance a la playa samedis, donc au pire, faites une ou deux réponse, et comme sa quand je rentre je pose le Rp de mon orc Very Happy[/HRP]
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeMar 10 Aoû - 18:02

Elle tourna discrètement la tête. Oui c’était bien ce Caleb.

Une bourrasque de vent ébouriffa ses cheveux, ce qui fit sourire Màeko.
Elle fixa de nouveau l’horizon, blanc. Le soleil déjà haut dans le ciel faisait briller de milles éclats le manteau de neige. Le vent vint s’engouffrer dans les cheveux blonds de la jeune elfe. Elle ferma ses yeux émeraudes respira cet air vivifiant. Elle se tourna et regarda le jeune homme, les bras sur la barrière, les yeux fermés, ses cheveux blanc dansaient avec le vent. Elle sourit de nouveau. Elle ouvrit la bouche pour parler.

« Je ne sais pas ce qui est le plus étrange. Le fait que vous ayez cru ce que je vous disais, à propos de votre père, ou le fait que vous m'offriez aimablement une chambre alors que vous jetez l'Orc. »

Màeko fut étonné mais souri tout de même, le vent frais matinal la mettais bien souvent de bonne humeur. Elle alla lui répondre lorsque Caleb, un sourire narquois sur les lèvres repris.

« Je ne sais toujours pas votre prénom, mademoiselle Luisaile. Reprocher à l'Orc de ne pas se présenter alors que vous même, ne le faites pas, c'est un peu fort, je me trompe ? »

Elle laissa un temps s’installer.

« Vous avez la mémoire courte cher Caleb, ce fut la première chose que j’ai faite lorsque je me suis présentée à vous. » - Elle balaya ses paroles d’un geste de la main, comme s’ils furent des futilités. Puis se tourna dos à la barrière, s’adossant à cette dernière, laissant tomber sa tête en arrière, les yeux rivés vers le ciel. - « Pour ce qui est de vos visions et de cet ... orc … je n’éprouve ni le besoin ni le devoir de me justifier auprès de vous. Ni auprès de quiconque. »

Ses deux yeux vert émeraude se posèrent sur lui et le fixèrent. Caleb souriait toujours. Elle se rapprocha de lui doucement, laissant des traces de pas dans la neige.

« Je vais vous rappelez mon nom. Mais cette fois ne l’oubliait pas. Se serait extrêmement vexant. » - Elle laissa de nouveau un temps. - « Je m’appelle Màeko. »

Kàal émit un léger feulement à sa maitresse.

« Ah oui pardonne moi Kàal. Caleb, je vous présente Kàal. Mon compagnon de route, mon ami le plus fidèle … et surtout l’un des plus redoutables prédateurs. »

Le puissant tigre rugit, tout comme pour affirmer les dires de son elfe, faisant s’envoler les oiseaux se trouvant dans les arbres proches. Màeko posa sa main sur le pelage du félin et la fit glisser tout le long de son dos. Le soleil vint réfléchir sur ses cheveux d’or. Il annoncait midi du haut du ciel. Màeko se senti soudain nostalgique se mélant avec un bien être intérieur soudain.

* Sin'dorei, Anar'alah belore, Belore. *

Le regard de Caleb posait sur elle la fit sortir de ses rêveries.
La porte de la terrasse s’ouvrit.

« Mademoiselle. Le repas va être servit. Monsieur vous attend avec Grom’. »

Màeko regarda sa domestique d’un air interrogateur.

« L’orc, mademoiselle. »
« Bien ... Dite à père que nous arrivons. »

La domestique fit une légère révérence et repartie. La jeune noble rapporta son attention sur son invité.

« Désirez-vous vous changer avant de passer à table ? »

Caleb ne répondit. L’elfe fit demi-tour puis s’arreta dans l’ouverture de la porte pour se retourner vers lui.

« Vous me prenez surement pour une enfant gatée par la vie, capricieuse, têtue, et cætera. » - Elle lui souri – « Et bien vous avez certainement raison Caleb. »

Elle le laissa là sur la terrasse. Une domestique vint le chercher peu de temps après.

« Si monsieur veux bien me suivre. Mademoiselle est partie se changer. »

_______

La salle à manger où se donner le repas était spacieuse et très lumineuse. Une longue table en bois massif richement ornée dominait l’espace. On y avait servit de mets les plus exquis les uns des autres, dégageant des odeurs les plus alléchantes. Les couverts en argent côtoyaient les verres en cristal et les assiettes en porcelaine.
Halduron Luisaile, Caleb et Grom’ y avait pris place depuis déjà une dizaine de minutes lorsque Màeko arriva.

« J’espère ne pas avoir était trop longue. »

Les trois hommes tournèrent leur regard vers elle.
Elle avait revêtit un ensemble rouge sang. Un haut court plongeant laissant apparaitre son ventre nacrée et une jupe légère accompagnée de jambières en cuir. Oui. Elle était d’une beauté insolente.

« Heureux de t’avoir parmi nous ma fille. Assis toi je t’en pris que l’on puisse commencer le repas.»

Màeko s’assit au bout de table en face de son père et regarda Caleb. Il secoua la tête de droite à gauche, tout comme pour répondre à sa question intérieur : avait-il parlé de sa vision à son père ?

« Eh bien ma fille tu ne me présentes pas ton invité ? Vous savez jeune homme, vous avez de la chance d’être à table parmi nous. Rare sont ceux qui y sont inviter par ma chère fille. »

L’elfe fusilla du regard son père, comprenant plus que bien son allusion. Après un léger rictus elle le présenta.

« Je vous présente Caleb, père. » - Màeko faisant mine de ne pas savoir le questionna a son tour tout en fixant du regard l’orc Grom’, lui faisant comprendre de se taire. – « Et vous père, quel est cet orc qui vous accompagne ? »

Son père sembla chercher sa réponse.

« Un valeureux guerrier que Thrall m’a envoyé pour des affaires politiques. »
« Tien dont. » Fit Màeko mine surprise.

Halduron fit un signe de la main à ses domestiques qui vinrent servir aussitôt les plats aux hôtes de la maison pour couper court à cette discussion.
Moins sa fille en serait mieux se serai pour elle se disait-il, sans savoir qu’elle en savait déjà beaucoup plus que lui-même.

« Bon appétit a vous. »

Le début du repas commença. Chacun fut servit et le père de Màeko commença à questionner Caleb sur sa vie et tout ce qui pouvait le concerner. Surtout que celui-ci était un invité de sa fille.
Celle-ci ne parler pas mais écouter avec la plus grande attention chacune de leurs paroles.
A sa plus grande surprise, Màeko remarqua que l’orc, Grom’ se débrouillait correctement pour manger dans leur vaisselle raffinée. Peut être avait-il senti le regard insistant de la jeune elfe sur lui. Il releva la tête et la regarda. Elle ne trouva dans son regard la moindre once de mépris envers elle ce qui la surpris encore plus. La jeune elfe décida d’en apprendre plus sur l’histoire des Orcs et leur tradition .Cette décision, elle la garda bien pour elle. . Kàal s’était mis dans un coin pour ronger un os énorme provenant surement d’un Sabot-Fourchu de Nagrand. Il émettait de temps à autres, des grognements de plaisir.

Arrivé au dessert, un majordome arriva dans la pièce, un message à la main.

« Un message pour monsieur. » Il s’inclina devant Halduron et repartie.
« Hum … Je dois vous laissez terminer ce repas sans moi. Une affaire m’appelle en ville. » - Il se leva de table - « Grom’ si vous voulez bien m’accompagner. Caleb s’était un plaisir de vous rencontrer. En espérant vous revoir parmi nous.»

L’orc apparemment déçu de quitter le repas, se leva a contre cœur laissant son assiette de dessert à peine commencer. Les deux hommes saluèrent Caleb et Màeko avant de sortir de la pièce.
Ils se retrouvèrent de nouveau seul. L'elfe allait en profiter pour approfondir tout ce qu’elle avait appris sur lui via les questionnements de son père durant tout le repas.

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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeMer 11 Aoû - 9:27

« Vous avez la mémoire courte cher Caleb, ce fut la première chose que j’ai faite lorsque je me suis présentée à vous. »

Caleb fronça les sourcils. Elle s'était présentée.. ? Il n'en avait même pas le souvenir... Il fallait dire que, lorsqu'elle l'avait trouvé, aux yeux de Caleb, la seule chose importante était qu'une Luisaile était là, et prête à l'écouter. L'impoli n'avait même pas fait attention à son nom...

« Veuillez m'excuser. Il m'arrive de... trop me préoccuper de l'Avenir, et pas assez du présent. Pardonnez-moi. »

Le « jeune homme » était en réalité un Dragon, qui était là bien avant la naissance de Màeko. Il était donc toujours... « de la vieille école »: très courtois, respectant la personne en face, respectant ses valeurs... Le gendre parfait. Enfin, en général.

Il sentit la barrière bouger légèrement ce qui indiquait que l'Elfe faisait quelque chose, mais sans se déplacer. Peut-être changeait-elle simplement de position.

« Pour ce qui est de vos visions et de cet ... orc … je n’éprouve ni le besoin ni le devoir de me justifier auprès de vous. Ni auprès de quiconque. » 

Le léger sourire de Caleb revint. Faire une leçon de morale à une telle personne... Caleb avait été bien optimiste. Il avait tendance à oublier la fierté de ce peuple. Sûrement à cause de son histoire. Le peuple des Elfes de Sang n'avait pas vraiment de raison d'être aussi fiers. C'était des Elfes de sang qui avaient perdu leur immortalité, leur source de pouvoir et la moitié de leur royaume et de leur capitale... ils s'étaient réfugiés chez l'Alliance, mais cette dernière n'avait pas voulue d'eux, alors ils se retrouvaient là, au milieu des barbares de la Horde... Non, pas de quoi être fiers. Et pourtant, ils l'étaient, à 99%. Caleb eut une pensée pour Krasus. Sa forme humanoïde était un Elfe de sang... Cela n'avait jamais étonné Caleb... Ce dernier sortit de ses rêveries, sentant qu'elles le menaient doucement vers Alexstrasza. Il devait, de façon générale, redescendre sur terre et faire un petit peu plus attention à son entourage, au présent.

La barrière bougea de nouveau et Caleb pu entendre le crissement de la neige sous les pas de l'Elfe. De plus en plus près.

« Je vais vous rappeler mon nom. Mais cette fois ne l’oubliez pas. Se serait extrêmement vexant. Je m’appelle Màeko. »

Màeko... Un très joli nom. Caleb allait le lui dire lorsque le tigre se fit entendre, signalant sa présence. Cet animal était d'une intelligence incroyable. Lorsqu'elle le présenta, il poussa un fulgurant rugissement. Caleb entendit, au loin, des oiseaux s'envoler. Il pouvait sentir d'ici leur panique.

Caleb resta silencieux après cela. Toujours avec ce défaut d'être un trop grand rêveur, toujours sur la lune, Caleb repensa à sa vision sur le père de Màeko. A la recherche du moindre indice. Mais rien. Au contraire, comme un rêve, plus il essayait d'y penser, plus les images filaient, comme de l'eau entre ses doigts désespérés. Une voix grasse, lassée et forte le sortit de ses rêveries.

« Si monsieur veux bien me suivre. Mademoiselle est partie se changer. »

Caleb la suivit en silence, se promettant à lui-même de ne plus avoir de telles absences. La domestique le conduit à travers les couloirs, jusqu'à une salle, sans aucun doute, à manger. De délicieuses odeurs de viande vinrent narguer les narines du Dragon. Caleb réfléchit à la dernière fois qu'il avait mangé. La veille peut-être. Peu importe. Comme pour le reste, les Dragons pouvaient tenir sans manger bien plus longtemps que les humains, et même si les odeurs étaient appétissantes, il n'avait pas vraiment faim. Enfin, il se forcerait... d'une pour ne pas paraître louche (un nomade était sensé avoir souvent faim...) et de deux par respect pour ces braves domestiques qui avaient probablement passé la journée à cuisiner tout ces plats qui seraient, à coup sûr, critiqués au moins une fois par les maîtres. On fit asseoir Caleb. Il posa ses mains de part et d'autres de son assiette, pour repérer l'emplacement de ses couverts. Il sentit d'abord la fourchette, le couteau, puis encore une fourchette et un couteau, puis à droite, une cuillère à soupe. Et ben... Le repas risquerai de s'éterniser... mais cela ne dérangeait pas Caleb. Au moins, ici, il avait l'oeil sur le noble Luisaile. Quand au repas... Depuis le temps, Caleb savait cacher son jeu. Son comportement avait tout ce qu'il y a de plus humain. Seules son apparences et ses visions étaient étranges et mystérieuses.

« J’espère ne pas avoir été trop longue. »

Le parfum exquis de Màeko s'invita au bal des senteurs de la pièce. A n'en pas douter, Màeko en avait remit une petite touche. Caleb devinait qu'elle s'était changée, au profit d'une belle tenue de soirée. Tristes étaient les yeux de l'aveugle, privés des beautés de ce monde. Il entendit l'Orc bouger sur sa chaise, comme gêné. Connaissant l'Elfe, elle avait dû se vêtir de façon assez légère... cette dernière présenta Caleb, qui inclina la tête, et eut une rapide conversation avec son père qui fit sourire Caleb. Le repas commença. Tout était simplement délicieux. Mais dès les premières minutes, le père décida que la conversation tournerait autour de Caleb. Son identité, son histoire. Comme tout le monde, le noble Luisaile était intrigué par cet être hors du commun, à l'apparence presque inhumaine.

« Alors, Caleb. Vous êtes un genre de... nomade ? Un voyageur ? »
« Tout à fait. »
« Et dans quel but voyagez-vous ? »
« Je suis un explorateur. Je souhaite découvrir le monde, malgré mon handicap. Avec un ami, nous étudions les ouvrages géographiques et culturels, et puis nous nous rendons sur place, à la découverte des peuples, de la faune et de la flore... »
« Vous avez dû en voir des choses, pour un humain. Je veux dire que l'espérance de vie de ceux de votre race est plutôt fine... »
« C'est pour cela que je ne prend pas beaucoup le temps de m'arrêter. »
« Aaaah... le Temps. Une chose bien étrange n'est-ce pas ? Nous rêvons de voir l'Avenir, nous nous en inquiétons, mais manquons de temps pour le présent. Quand au passé, nous l'oublions malgré nous... »

Caleb ne dit rien, laissant le père monologuer. Autant, le Dragon savait jouer l'humain, mais parler du temps, il n'aimait pas cela. Le Temps et sa Vie étaient étroitement liés.

« Je pense qu'il est inutile de nous inquiéter de l'Avenir, puisqu'il nous reste désespérément inconnu. »
« Et tant mieux, en un sens. Quel fardeau ce doit-être, que de voir l'Avenir... »
« Je ne peux qu'imaginer.»

Il y eut un instant de silence ou l'on entendit que les couverts et les domestiques s'affairer en cuisine, probablement à la préparation d'un dessert aussi bourratif que le plat principal. Le père Luisaile, après cette trève accordée à Caleb, reprit, insistant:

« Et donc... Vous êtes aveugle... »
« Un accident d'acide. C'est encore assez récent, si vous le permettez, je ne m'étendrai pas sur le sujet. »
« Bien-sur, bien-sûr. »

Caleb déglutit. C'était la version qu'il sortait aux inconnus... Mais il était certain que Màeko avait pû remarquer qu'il s'en sortait très bien pour se déplacer, ou même, couper la parole d'une personne en anticipant grâce à sa simple respiration... Tant pis. Il espérait qu'elle ne se montrerai pas trop curieuse.

« En tout cas, vous avez de bien jolis yeux ».
« Je n'ai jamais pu en voir la couleur. Avant mon accident, ils étaient simplement marron. Lorsque l'acide est entré en contact avec, leur couleur à changé, et j'ai perdu la vue.  La vie d'explorateur n'est pas de tout repos. Si je peux vous donner un conseil, évitez le sang des araignées de Silithus.»

Caleb avait découvert, avec Atreus, dans un ouvrage, que le sang des araignées de Silithus était un acide très puissant qui pouvait brûler la peau, ou même, au contact des yeux, rendre aveugle. C'était parfait pour la fausse histoire de Caleb.

Une personne entra dans la pièce avec, apparemment, un message pour Halduron. Ce dernier prit congés de ses invités et partit, heureusement, avec l'Orc. Le bras droit de Thrall ne le savait pas mais Caleb comptait énormément sur lui. Mais quelque chose perturbait toujours le Dragon: dans sa vision, pas d'Orc... Halduron ramenait cette femme chez lui, passait la nuit avec et au petit matin...

« Màeko... Si cela tient toujours, je veux bien abuser de votre hospitalité pour une ou deux nuits. »
« Très bien. »

On apporta le dessert. Savoureuse odeur de fraises et de chantilly. La chantilly, Caleb en raffolait. Une mousse légère, délicieuse. Elle représentait bien le Dragon blanc. Caleb glissa une fraise couverte de la mousse sucrée dans sa bouche. Un réel délice. Une explosion de saveur pour ses papilles. Son pêché mignon. Il ferma les yeux. Il se rendit alors compte de quelque chose. Le parfum de Màeko était aux senteurs de fraise. Légèrement piquant, comme l'acidité du fruit. Une jolie coïncidence.
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Màeko

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Race: Elfe de Sang
Classe: Chasseur
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeMar 17 Aoû - 18:51

Màeko attrapa un des juteux fruits rouge de ses doigts délicats.
Après l’avoir enrobée de crème chantilly, elle le croqua, laissant fondre la crème et la chair sucrée entre ses lèvres.
Un sourire de délectation se marqua sur son visage.

Elle rapporta son attention sur son invité. Caleb avait les yeux fermés, il devait savourer lui aussi ses délicieuses fraises.

« Ils sont de la couleur de l’or. »

Caleb s’arrêta dans son moment de dégustation.

« Il parait. »

L’elfe, gourmande, repris une fraise. Pendant quelques instants, seul le bruit des cuillères en argent sur les assiettes en porcelaine, régnait dans la pièce.
Màeko repensa à la discussion de son père et Caleb. Elle pensa tout haut.

« De l'acide ... Hum ... moi qui m'attendais à quelque chose d'un peu plus ... épique. »
« Je n'ai jamais prétendu être un grand héros. »

Le silence s’installa de nouveau.
Les domestiques de la maison vinrent débarrasser les couverts et la vaisselle. Des boissons chauds furent servit a Màeko et Caleb, toujours silencieux.
Màeko pris une gorgée de thé chaud et pausa sa tasse vide sur sa coupelle.

« Vous désirez dont rester quelques jours de plus dans notre belle région. Seriez-vous d'accord pour me conter une de péripétie de voyage ce soir ? »
« Ce serait avec plaisir. »

La jeune chasseresse souri, ravit que ce jeune homme reste quelques jours encore en sa compagnie.
Elle reprit, d’un ton enjoué.

« Connaissez-vous Lune d'Argent ? »
« Je n'ai vu la cité de mes propres yeux qu'une seule fois. C'est la deuxième fois que je pose les pieds ici. »
« De vos propres yeux ? »
« Avant mon accident. »

L’elfe se senti gênée d’avoir été aussi peu subtil avec son invité et essaya de lui faire changer les idées.

« Oh ... Désolé. Nous avons encore toute l'après-midi devant nous. Je pourrais vous servir de guide ... Du moins si cela vous plairez de visiter nos alentours. J'ai entendu dire que vous aimer découvrir et étudier la nature et les peuples. »
« Si cela ne vous dérange pas, j'accepte. »
« J'en serais ravie. »

Màeko fit un geste de la main aux domestiques pour qu’ils viennent débarrasser.

« Au fait, vous avez une monture ou faut-il que je demande qu'on en prépare une ? »
« Ce serait une joie que de chevaucher une fière monture de votre cité. »


~°~

La dense forêt de Lune d’Argent était calme en cette après-midi. La neige commençait doucement à fondre sous la chaleur des rayons du soleil.
Un raptor rouge sang s’arrêta, suivit d’un de ses frères d’un bleu foudroyant. La jeune elfe, qui montait le premier, inspira l’air frais aux senteurs boisées.

« J’adore cette forêt. » - Elle inspira de nouveau, tout comme si elle voulait s’imprégner des forces de la nature - « Je vais vous conduire à l’endroit que Kàal et moi préférons. Vous serez le premier à y être inviter.»

L’homme, qui la suivait sur le raptor bleu, souri.
Ensemble, ils traversèrent la forêt, suivit de Kàal s’amusant à effrayer les jeunes animaux sortant tout juste de leur hivernation. Un léger bruit d’eau vive pouvait se percevoir.

« Nous y seront très bientôt. »

En effet, quelques mètres plus loin se trouvait un bout de paradis. Des arbres nue coulaient des perles de neiges, une rivière chantante suivait son court, la sérénité régnait ici.
Màeko descendit de sa monture et invita Caleb à en faire de même. Ils s’assirent sur une vielle et imposante souche d’arbre dont la surface avait été lissée avec le temps.

Les minutes passèrent sans que l’un ni l’autre n’avait osé troubler le calme de cet endroit hors du temps. Kàal était partis vagabonder dans les sous bois.

« Vous devez penser que je prend trop à la légère votre vision … » - Elle regarda Caleb, puis curieuse, repris – « Vous pouvez lire mon avenir à moi aussi ? »

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Azuka

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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeMer 1 Sep - 19:16

La mort. Elle était ici. Tout autour d'elle. Tout autour d'eux. Le regard haineux d'Azuka courait le long du corps inerte de Tenkai. La tristesse avait fait place à la rage dans le coeur de la Draeneï. Elle bouillonnait interieurement. Deliantha, face à elle, de l'autre côté du lit, lisait un grimoire sur les soins : sorts, potions, plantes... elle cherchait, calme, stoïque, un remède pour guérir le mal qui rongeait le Réprouvé. Azuka en était incapable. Immature, impulsive, elle était l'opposée de Deliantha. Elle ne pouvait rester là à chercher calmement une solution. Elle n'avait qu'un mot en tête: Vengeance. Comme si cela pouvait sauver Tenkai. Elle savait que ce n'était pas le cas, mais elle sentait qu'elle devait le faire. Pour lui, pour elle. Pour apaiser sa douleur. Urìel... Cet homme lui avait pris Tenkai. Il lui avait pris sa vie.

« Il va mourir. »

Azuka se leva et, explosive, attrapa la table de chevet pour la jeter brutalement au sol, renversant le vase et tout les objets qui se trouvaient dessus. Le vase de verre se fracassa au sol. Deliantha ferma les yeux. Azuka quitta la pièce.

Vengeance. Vengeance... Seul ce mot animait désormais son coeur. Elle ne voulait plus perdre de temps. Sans rien dire à Deliantha, Azuka quitta la demeure de l'Elfe. Elle fouilla dans son sac à dos qu'elle avait ramassé à la volée en partant, et saisit sa précieuse petite pierre de foyer. Elle la serra dans le creux de sa main. La pierre fut entourée d'un halo vert, et Azuka disparu.

Fossoyeuse. Le foyer d'Azuka. Etrange pour une Draeneï. Moins étrange lorsque l'on savait que la seule personne qu'elle avait était un Réprouvé. Un Réprouvé qui était sur son lit de mort à cet instant... Toujours aveuglée par la haine, Azuka entra dans sa chambre et mit en vrac ses vêtements dans son sac à dos, en emportant le plus possible. Une fois chose faite, elle ne s'attarda pas plus longtemps chez elle. Elle sortit et, au passage, jeta un oeil à son courrier. Elle n'avait qu'une lettre. Envoyée par... le commanditaire de sa mission. Celui qui l'avait chargée de tuer le baron Luisaile. Il lui signalait que cela devait être fait dans deux jours, et non trois. C'est à cet instant qu'une image frappa l'esprit d'Azuka. Elle vit la femme de ce baron, allongée près du corps de son mari, hurlant de douleur. Comme elle l'avait fait lorsqu'elle avait vu Tenkai, mortellement blessé, chez Deliantha. Oui, derrière cette image, c'est elle qui voyait. Jusqu'ici, elle n'avait jamais pensé aux conséquences de ses assassinats. Les familles des victimes, les femmes... toutes ces femmes qui comme elle, avaient perdu l'être qui leur était le plus cher. Leur Vie... Azuka leur avait volé, comme Urìel était en train de lui voler Tenkai. A cet instant, le regard d'Azuka s'emplit de larmes. Elle ne pouvait pas tuer cet homme. Pas maintenant. Pas au moment ou Tenkai était en train de mourir. Elle ne pouvait faire subir sa douleur à quelqu'un d'autre.

Les yeux de la Draeneï relurent ces pitoyables lignes, dénuées d'humanité. Non, elle ne pouvait pas tuer cet homme innocent. Cet homme qui ne lui avait rien fait.

Non. Le seul qui méritait de mourir aujourd'hui... c'était Urìel. Lui... elle lui arracherait le coeur. Peu importe qu'il ait une femme. Peu importe qu'il ait des enfants. Peu importe que ce soit un être vivant. Elle le ferait souffrir et le tuerait. Pour Tenkai.

« Accroches toi Tenkai. »

Elle froissa la lettre et la jeta à terre. Qu'il aille au diable, lui et son contrat. Elle n'avait que faire de cet argent. Tuer cet homme ne l'intéressait pas. Le commanditaire de ce contrat n'était qu'un monstre. Azuka, pour se soulager, déchargea sa haine sur lui. Non, Luisaile ne mourrait pas. Et elle y veillerait.

La Draeneï sortit de sa rue et se rendit, à quelques pas de là, chez un ami de Tenkai qu'elle connaissait bien. Un mage. Une personne adorable, pour sa race. Il lui fit volontiers un portail magique pour Lune d'Argent. Elle ne lui annonca pas la nouvelle pour Tenkai. Elle n'avait pas de temps à perdre. Et puis, Tenkai s'en remettrai. Elle ne pouvait envisager le contraire. La Vie sans Tenkai ? Inimaginable.

Grâce à l'incroyable magie de la téléportation, Azuka arriva presque instantanément à Lune d'Argent, la capitale des Elfes de Sang. Les regards mauvais se posèrent aussitôt sur elle. En dehors du Pacte de Paix, les Draeneï et les Elfes de Sang étaient ennemis. Cette haine était comme inscrite dans leurs gènes. Mais ce n'était pas le cas d'Azu. Azuka ne jugeait pas les gens sur leur race. Si ça avait été le cas, elle serait passé à côté de la personne qui aujourd'hui, comptait le plus pour elle. La Draeneï se rendit chez les Luisaile. Evidemment, elle savait où c'était. Elle était déjà venue espionner, en prévision de son meurtre...

La porte d'entrée s'ouvrit, quelques secondes après que la jeune femme, sûre d'elle, ait toqué. Elle demanda où était le baron, on lui indiqua qu'il était occupé. Elle parvint avec mal à savoir où était sa fille. Elle s'y rendit aussitôt, empruntant un Faucon-pérégrin bleu. Suivant les indications de la domestique des Luisaile, elle traversa la forêt recouverte de neige, jusqu'à la clairière « où madame aime se reposer ». Elle posa pied à terre.

Il y avait deux personnes. Un homme et une femme. L'homme avait les cheveux blancs comme neige. A cet instant, il ferma les yeux et porta sa main à son crane, comme si un violent mal venait de le pénétrer. Il se leva et, sans la regarder fonça droit sur elle, narines écartées, comme si il sentait son odeur. Plus vite que la lumière, il sortit une dague de sa ceinture et la pointa sous la gorge d'Azuka. Haletant, il lâcha à voix haute, probablement à l'Elfe qui s'était levée, inquiète, derrière lui:

« C'est elle ! L'assassin de votre père ! »

Le coeur d'Azuka se calma après d'intenses pulsions. Elle sonda le jeune homme d'un regard impassible, puis leva les yeux vers l'Elfe.

« Oui. C'est moi. Où plutôt, j'aurais dû l'être. »

L'homme devant elle (très au goût d'Azuka, soit dit en passant, bien qu'elle n'ait pas la tête à cela) ne bougea pas, gardant la dague contre sa gorge. Azuka ne chercha pas à se défendre. Elle posa son regard sur l'Elfe, qui s'approchait doucement. Elle plongea son regard dans le sien.

« Je suis Azuka. Je suis chargée de tuer votre père pour le Baron Delcort. Mais je ne le ferais pas. »

L'homme pressa la dague contre sa gorge.

« Pourquoi devrait-elle vous croire ? C'est une ruse Màeko... »

Azuka ne quitta pas Màeko des yeux. Impassible. Pour une fois, elle n'était pas vêtue de façon très extravertie. Depuis la mort de Tenkai, elle ne portait que du noir, révélateur de ses sombres pensées. Aujourd'hui, elle portait un tee-shirt à manches longues noir, moulant, et un pantalon de cuir de la même couleur, tout aussi moulant. Une masse était accrochée à sa ceinture, mais à n'en pas douter, il s'agissait d'une masse magique, non une arme destinée à frapper. De l'autre côté, elle portait une dague. Dague qu'elle n'avait pas dégainé devant l'agression de Caleb. La Draeneï, toute de noir vêtue, dit doucement, fixant les yeux verts de Màeko:

« On m'a pris l'être qui m'est le plus cher. Désormais, il n'y a qu'une seule personne à mes yeux qui mérite de mourir. »

L'homme resta sans voix, son regard d'or visiblement troublé, ne sachant si il fallait la croire ou non. Mais elle se fichait de lui. C'est Màeko qu'elle regardait. C'est à elle qu'elle s'adressait, en toute honnêteté. Bien qu'elle ait dit cela avec un visage impassible, le léger tremblement de sa voix pouvait témoigner de la vérité de ses paroles.

« Je ne ferais aucun mal à votre père. Mais prenez garde. Delcort engagera sûrement quelqu'un d'autre. »

Sombrement, la Draeneï, dont la Lumière intérieure semblait éteinte, fit demi tour, ignorant la dague pointée sur sa gorge. Elle se dirigea lentement vers la monture qu'elle avait laissé. Dans son dos, Caleb ferma les yeux et se raidit. Ses paupières bougeaient. A n'en pas douter, il voyait quelque chose.

« Un Croisé.»

La Draeneï se retourna et posa un regard assassin sur l'homme aux cheveux blancs.

«  C'est un Croisé Ecarlate que vous voulez tuer n'est-ce pas ? »

Azuka se tourna lentement. Son regard, jusqu'ici vide, était désormais animé d'une lueur flamboyante.


« Que sais-tu sur lui ? »
« Je l'ai vu. Je peux voir l'avenir. »
« Qu'as tu vu ? Dis moi ! »
« Tu promets d'annuler ton contrat sur Luisaile ? »
« Je n'ai rien à faire de lui. Si je comptais le tuer, je ne serais pas venue jusqu'ici. »

L'homme tourna la tête vers Màeko, qui les avait rejoins. Puis lentement, il souffla:

« Je sais qu'il t'obsède. Je sais qu'il sera à une grande réception à Darnassus. Et je sais... que Màeko y sera aussi. »

Azuka leva les yeux vers la dénommée Màeko. Elle planta son regard animé d'excitation et d'une lueur malsaine, sadique, dans celui de l'Elfe.

« Je laisse la vie sauve à ton père... Je pense que tu m'est redevable. Aides-moi. »
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Màeko

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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeJeu 2 Sep - 18:22

« Vous devez penser que je prend trop à la légère votre vision … » - Elle regarda Caleb, puis curieuse, repris - « Vous pouvez lire mon avenir à moi aussi ? »

A peine eut elle finit sa phrase que Caleb fut soudainement pris d’un mal de crâne. Màeko le regarda fixement, ne sachant comment réagir. Puis il se leva et fonça sur … * une Draenei ? * La jeune chasseresse s’en voulut de ne pas l’avoir entendu arriver, elle jura en langage Elfique d’être aussi distraite.

Caleb pointa sa dague sous la gorge de la jeune femme et cria à l’elfe :

« C'est elle ! L'assassin de votre père ! »

Màeko releva le regard, fixa la femme qui se tenait devant elle.

« Oui. C'est moi. Où plutôt, j'aurais dû l'être. »

La jeune elfe se rapprocha, retenant ses envies de combat. Elle dévisagea la draenei, toute habillée de noir, sobre, une dague a sa ceinture, puis fit un signe de tête l’invitant à continuer.

« Je suis Azuka. Je suis chargée de tuer votre père pour le Baron Delcort. Mais je ne le ferais pas. »

Elle vit Caleb presser sa dague contre la gorge de cette dénommée Azuka.

« Pourquoi devrait-elle vous croire ? C'est une ruse Màeko... »
« On m'a pris l'être qui m'est le plus cher. Désormais, il n'y a qu'une seule personne à mes yeux qui mérite de mourir. »

Màeko fut déconcertée par cette déclaration, ne comprenant rien à cette situation.
Elle senti Kàal dans son dos, cacher dans un buisson, prêt à agir au moindre signal.

« Je ne ferais aucun mal à votre père. Mais prenez garde. Delcort engagera sûrement quelqu'un d'autre. »

L’elfe demeurait silencieuse. * Delcort *, ce nom ne lui disait rien. La colère s’était éteinte laissant place à un vide de sentiment. Sa mère lui avait longtemps conté, dans son enfance, ce qu’une femme pourrait faire par amour, mais jamais encore Màeko eu l’occasion de connaitre ce genre de sentiment. Les hommes quelle avait connu n’étaient que des flirts d’un soir ou de quelques jours lorsqu’elle ne s’en lassait pas tout de suite. Elle senti en cette Azuka, cette force mystérieuse.

La Draenei fit demi-tour, ignorant la lame de Caleb, puis se dirigea vers sa monture.

« Un Croisé.»

Caleb avait parlé. Màeko se douta qu’il eu une nouvelle vision.

« C'est un Croisé Ecarlate que vous voulez tuer n'est-ce pas ? »

La Croisée Ecarlate … Màeko en avait entendu parler, une organisation d’homme se battant pour l’éradication des Réprouvés.

« Que sais-tu sur lui ? »
« Je l'ai vu. Je peux voir l'avenir. »
« Qu'as tu vu ? Dis-moi ! »
« Tu promets d'annuler ton contrat sur Luisaile ? »
« Je n'ai rien à faire de lui. Si je comptais le tuer, je ne serais pas venue jusqu'ici. »

Màeko se rapprocha de Caleb et d’Azuka. Son regard croisa celui de Caleb.

« Je sais qu'il t'obsède. Je sais qu'il sera à une grande réception à Darnassus. Et je sais... que Màeko y sera aussi. »

Azuka leva les yeux vers Màeko.

« Je laisse la vie sauve à ton père... Je pense que tu m'es redevable. Aides-moi. »

L’elfe pris enfin la parole.

« Je ne vois pas en quoi je t’en suis redevable. » - Màeko laissa un blanc, jeta un coup d’œil a Caleb et repris - « Mais je pense que ta cause, en y réfléchissant bien, un vaux certainement la peine … Je t’aiderai. »

Kàal sortie des buissons dans lesquels il se dissimuler depuis le début et s’approcha de sa maitresse.
Màeko se rapprocha assez prêt d’Azuka, au point de pouvoir sentir son souffle. Son regard vert émeraude menaçant se plongea dans le regard de la Draenei.

« Mais si tu essais de faire quoi que ce soit qui pourrait atteindre à ma vie ou à celle d’un être cher, je te promets que je te tue. »

Tout comme pour approuver les dires de l’elfe, Kàal rugit vers la Draenei.

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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeJeu 2 Sep - 19:42

[hrp] Dites donc.
c'est que vous avancaient plutot Bien Very Happy
Tres jolie entrée Azuka Smile
Pour ma part, maintenant que je suis rentrer de vacances je vais pouvoir refaire participer mon orc Very Happy
Et bien que me projet de mon nouveau personnage soit toujours en cours, je préfère faire passer celui la d'abord ( pour tout vous dire je l'avait completement oublier :/
Mais bon pas d'inquietude je compte écria au CDI pendant mes heures de trous donc... Je pense que je devrais avoir le tps de tout faire.

Ps: désoler pour les fautes mais j'ai écrit ce texte depuis l'ipod de mon frangin donc psmas simple ^^
[/hrp]
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeMar 7 Sep - 8:04

[HRP: Tu réponds ici ou c'est à moi ? =) ]
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeDim 26 Sep - 13:28

Un tit Up.
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeDim 26 Sep - 16:20

[hrp] sa arrive, je fini celui de deliantha , ma philo et je me met a celui là Very Happy [/hrp]
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitimeDim 7 Nov - 14:51

[HRP: Up =) ]
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MessageSujet: Re: En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre]   En attendant l'Aube. [Màeko/Caleb + Libre] Icon_minitime

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