Les origines de Ess: John Corso



 
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 Les origines de Ess: John Corso

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Essnälth

Essnälth
Personnalité



Feuille de personnage
Race: Humain
Classe: Aucune
Statut et/ou Métier(s): Musicien (guitariste), Trafiquant, Prestidigitateur.

Les origines de Ess: John Corso Vide
MessageSujet: Les origines de Ess: John Corso   Les origines de Ess: John Corso Icon_minitimeDim 9 Jan - 12:27

Juste envie de vous faire partager un topic que j'ai fais (en 2007) avec une excellente amie et RpGiste. J'y joue John Corso, qui est tout simplement le Ess d'origine, hors univers Warcraft.

L'univers de cet ancien forum : L'univers d'Harry Potter façon moderne, aux USA, aujourd'hui. Les persos sont pas sorciers, mais il peut y avoir des allusions à HP.

Il faut savoir que John, sans Kathleen, c'est plus pareil... Voila donc un exemple d'Ess/John à son apogée, tel que je l'imaginais à sa création (vous verrez qu'il est un peu plus dynamique... Sans Kathleen, ici, Ess est un peu plus "éteint". On va dire que c'est son âme soeur de Rp... ^^ Sans aucun doute mes meilleurs moments RP avec John/Ess... <3

John Corso & Kathleen Morrow

Les origines de Ess: John Corso Johnkathart1qj6


John Corso a écrit:
- Raaaa !!


La porte de l'appartement numéro 7 de l'immeuble s'ouvrit à la volée, quand surgit un jeune homme en caleçon tenant son chien dans les bras, qui était en train d'uriner comme une fontaine.

- Hey le clebs, j't'ai déja dis de pas faire dedans !


Il laissa tomber l'animal devant la porte, qui finit sa petite comission dans les escaliers, qui (déja pas très propres) dégoulinèrent bientôt de liquide jaunâtre et malodorant. John, à l'encadrure de sa porte, soupira en se passant la main sur le visage. C'est alors qu'il la remarqua. Sa voisine, à l'encadrure de sa porte, qui le regardait drôlement. Il y avait de quoi... Il devait être 16h, et John semblait à peine sortit du lit (en fait, c'était le cas...): en caleçon, mal rasé, des chaussettes dépareillées, des cernes à n'en plus finir... et voila qu'il jetait son chien pisseur dehors. Se passant la main dans le cou, il allait lâcher quelque chose à l'attention de sa charmante voisine lorsque le chat de cette dernière sortit par la porte ouverte derrière elle. Dès lors, vous imaginez la scène... le chat qui descend les escaliers en courant sur les murs façon Matrix, le clebard qui court après comme un connard en se ramassant la gueule à chaque tournant, la vieille dame qui entre dans l'immeuble, les animaux qui en profitent pour se faire la malle dans la rue. Ajoutez à cela le brave jeune homme qui descend en évitant de patauger dans la pisse tout en hurlant sur son chien, et qui déboule dans la rue bondée, en caleçon, pour le chopper. Cerise sur le gateau, la jolie demoiselle qui maudit ce chien qui fait la misère à son chat tout les jours. Voila, vous avez une scène quotidienne de l'immeuble rue Rosen Brevery. Welcome.

Remontant les escaliers, John croisa Kathleen qui descendait. Tandis qu'il se rependait en excuses, elle l'ignora superbement, passant la tête haute. Merde... avait-elle deviné qu'il tentait de mater par le trou de sa serrure ? Non... Non, elle l'ignorait tout le temps. Peut-être que plus il la draguait, plus elle l'ignorait... Oui, sûrement. John l'avait déja invité plusieurs fois à boire un coup, lui avait proposé de monter ses courses, lui avait tenu sa porte ouverte, lui avait laissé l'ascenceur... Tout pleins de petites attentions... tellement insistantes que le fait était qu'elle détéstait John, et n'avait jamais répondu à ses avances. Il en était venu à croire qu'elle avait un copain... ce qui renforçait le challenge. Voila pour les relations sympathiques de voisinage.

Retour au présent. John remonta le chien, le tenant par le collier, et tout deux rentrèrent dans l'appartement numéro 7. John fit son gros flegmard jusqu'à 19h, enchainant films et écritures de morceaux de guitare. A 19h, il bougea, prenant une douche d'une demi heure et s'habillant d'un tee-shirt noir, jean, veste en cuir. Puis il prit son téléphone, ses clefs de voiture, et sortit. Sur le pallier, il rencontra une autre voisine... beaucoup moins jolie. Des années en plus, de la poitrine en moins, la vieille du numéro 6 le regarda descendre les escaliers avec curiosité.

- Vous ne fermez pas à clef... ?
- Pour ce qu'il y a à voler...


Gratifiant la vieille d'un clin d'oeil complice tandis qu'elle hochait la tête, exaspérée, il descendit les escaliers. Sautant dans son bolide qui avait du mal à atteindre les 90 kilometres heure, il fila vers le centre ville ou il avait rendez-vous avec des membres important de la maison de disque avec laquelle il venait de signer. Arrivé au resto (payé par l'équipe...), il pu rencontrer les trois personnes qui s'occuperaient de lui dans sa carrière ou du moins, qui le lançeraient dans le monde du showbiz. Il y avait Andrew, un type gros et gras qui, visiblement, fournissait la thune. James, un gars qui avait la tête d'un chanteur de variété francaise, et... Samantha, que John pouvait appeler Sam. Sam... la jolie brune aux yeux bleus. John ne comprit pas bien à quoi elle servait dans la maison de disque, si ce n'était qu'à attirer les clients... Le rendez-vous se passa bien, l'assurance et le charisme de John plaisaient aux membres de la "grande société". Surtout à Sam... C'est elle qui resta le plus longtemps à la fin du diner. John esperait que la soirée se finisse chez elle, mais comme il s'en doutait, elle n'était pas du genre à coucher avec ses clients... du moins pas dès le premier soir. Non, la jeune femme d'une trentaine d'année se contenta de lui donner sa carte de visite ave son numéro personnel, le gratifiant d'un clin d'oeil.

Et puis elle était partie, au moment ou la pluie tombait drue. C'est trempé que John rejoint sa voiture, puis son immeuble. Il était 23h30, et John avait mangé comme quatre, profitant du repas gratuit. Il savait que l'ascenceur déconnait une fois sur deux... mais il avait trop la flegme de monter trois étages. Entrant donc dans l'ascenceur minable, il appuya sur le chiffre 3 et les portes se fermèrent... pour se réouvrir, laissant apparaitre sa superbe voisine, elle aussi trempée. Elle eut un rictus en le voyant, mais elle aussi avait l'air trop fatiguée pour prendre les escaliers. Elle entra donc, bousculant John qui se tassa un peu plus dans le fond. La cage était petite, et tout deux étaient presque collés l'un à l'autre. Les chiffres défilèrent, de 0 à 1, puis à 2... puis à 2... ?! John fixait le chiffre qui ne bougeait plus, puis ils sentirent une secousse et sentirent que l'ascenceur était arrêté. Tout deux soupirèrent en même temps tandis que John martelait le numéro 3. Pas de réaction.

- Je crois qu'on est là pour un moment... Vous en avez de la chance.

Sans accoder un regard à la jeune femme, il sortit son paquet de cigarettes et en fourra une entre ses lèvres. Décidement, la soirée était pleine de rebondissement...


Kathleen Morrow a écrit:
Il était 15H57 lorsque qu’une jeune femme franchit la porte en ébène massif de l’entrée de l’immeuble, après avoir rassemblé ses forces pour se dégager de cet obstacle tout en lourdeur. Un gobelet à la main, le café balloté d’un bord à l’autre du gobelet à chaque pas, la jeune femme gravit une à une avec grâce, les marches de l’escalier. Tout au long de son ascension, des grincements, couinements, craquements et autre parasites auditifs se firent entendre. La cage d’escalier assez étroite, plongée dans une obscurité de film policier, semblant ne pas se terminer. Il fallait gravir marche après marche, encore et encore. A chaque monté, Kathleen regrettait d’avoir prit un appartement si haut placé, cependant, si elle s’était refusée à un tel choix, elle n’aurait pas pu profiter d’une si jolie vue, d’un hiver moins frais qu’au premier étage ou encore d’une pollution moins ressentie et dense que celle proche du sol. Alors que la jeune femme énumérait mentalement, les points positifs d’une telle situation, la cage d’escalier arrivait à terme et le couloir se dessinait, de plus en plus précis. La jeune femme continuait sa liste, sans se rendre compte de la proximité de son appartement. ‘Moins de bruits, aussi, les chiards Dickens sont tout en bas, ça, pas de petits trains à la con au milieu des marches. Les vieux geignards à la fin de leur vie sont à deux étages d’ici, au moins Mrs Garden ne m’évangélise pas tout le temps, ne m’invite pas pour le thé en me faisant un long discours prônant l’abstinence sexuelle et puis il y a aussi le fait que j…’. Alors que Miss Morrow, dans l’entré de son appartement, poussait lentement la porte pour la fermer, du bruit survint derrière elle. Des cris, des râles rauques, des jappements étouffés, et comme… Une fuite d’eau.


« Qu’est-ce q… »



Kathleen ouvrit de nouveau la porte, pour passer son buste par l’ouverture assez étroite. Elle plissa les yeux, l’obscurité succédant à la clarté de son appartement. ‘John Corso…’ Kath soupira, comme habituée à ce genre de scènes, qui étaient en fait quotidiennes. Mr Corso, son voisin de palier, était quelqu’un de très peu discret, exalté et plutôt exubérant. Avec lui, pas besoin de chiner les témoignages de ses frasques journalières, on ne pouvait les rater puisqu’il les exposait ouvertement. Tellement doué dans le rôle de l’hystérique, Kath le soupçonnait d’être acteur. Il s’habillait tel un gangster des bas-fonds Londoniens probablement pour mieux se persuader de son hétérosexualité mais comme tout acteur il devait être… Inéluctablement gay. Intriguée, la jeune femme examinait son détestable voisin transporter un chien qui se laissait aller d’un bout à l’autre du couloir pour finir par le balancer dans l’escalier. Alors que la porte restait entrebâillée, Tinkle, chat ingrat, y vu comme une opportunité de faire une petite balade en ville, dans les cours des immeubles, les jardins des résidences lointaines. Prudemment, en douceur, le chat s’approcha de la porte, une fois à quelques centimètres il s’engouffra dans l’ouverture et déboula dans le couloir pour finir par fuser comme un dément dans les escaliers sous les aboiements du chien du voisin. Ce putain de voisin et son bâtard de merde. Dans un concerto d’aboiements et miaulements trop graves et terriblement aigües les deux animaux disparurent. Corso allait tout justement parler, mais cet incident, l’incita à courir en caleçon derrière son chien pour le récupérer. Kath, quant à elle, ferma la porte avec précaution et ne se hâta pas. Quand les chats veulent se tirer, ils se tirent, il lui faudrait attendre que Tinkle décide de revenir à la maison de lui-même. La jeune femme descendit les escaliers au moment où Mr Corso les remontait. Il se confondait en excuses et elle continuait sa descente sans lui prêter aucune intention. Alors qu’elle passait à côté de lui, elle senti une odeur de transpiration ainsi qu’un aftershave bas de gamme. Son bien aimé voisin devait avoir eu une après-midi chargée. Il était fréquent de voir de jeunes jouvencelles esseulées ou nymphomanes fait la queue –c’était le cas de le dire- devant la porte du bellâtre, là encore la performance consistait à donner l’illusion d’une hétérosexualité depuis longtemps perdue. A peine rentrée, Miss Morrow décida de manger dans un petit bistrot niché dans une rue sombre pour finir le nez dans un Irish Coffee au Weestysty, un club Irlandais, avec un bien étrange nom, mais qui servait toujours en un temps record des mets et boissons délicieusement alcoolisés.


« Un second Irish! »
« Hébé, t'accumule ce soir Kate! »



Miss Morrow y avait tenu une intéressante discussion avec un jeune homme, qui étudiait l’Histoire de l’Art avec ferveur et lui expliquait l’influence du Baroque dans la peinture du dix-neuvième siècle. Lorsqu'il parlait, l'étudiant avait ses mèches blondes foncées qui lui tombait sur le visage et lui donnait un air ténébreux malgré la clareté de son visage. Il parlait d'une façon douce et claire, l'écouter était un vrai régal même si elle ne saisissait pas la totalité de ses idées. Il lui parla de Rome, de Caravage, Raphaël et Michel-Ange... Kathleen avait la tête remplie d'images, des fresques peintes sur des mètres de plâtre recouvrant une coupole. Des mosaïques et des icones, des feuilles d'or luisant dans l'obscurité d'un lieu sacré. A chaque fois qu'il disait quelque chose, la jeune femme hochait la tête, et ce petit mouvement donnait à l'étudiant un certain prestige, il semblait fier et heureux d'avoir réussi à conquérir quelqu'un comme ceci. Probablement qu'il avait déjà sorti ce truc là à quelqu'un d'autre qui lui avait dit d'aller se faire mettre et d'arrêter de se la jouer intello. La jeune femme s’était vu demander son numéro de téléphone, demande à laquelle elle répondit par un numéro griffonné sur une serviette en papier. Elle du batailler pour rentrer seule chez elle, ce qu’elle ne fit pas d’ailleurs. L’alcool lui ayant un peu embrumé l’esprit, elle décida de marcher dans le quartier pour faire passer sa maigre gueule de bois. A 23H31 la jeune femme considéra la possibilité d’emprunter les escaliers, une fois de retour dans son immeuble, après avoir retenu de justesse la lourde porte qui se refermait lentement, assurant qu’un autre locataire avait passé sa soirée dehors. Les escaliers semblaient trop hostiles pour une jeune femme en proie à l’alcool. Imaginez un instant… Vous arrivez chez vous, il ne vous reste plus qu’une marche et vous trébuchez. Vous passez votre nuit, blessé à la tête, vous vidant de votre sang durant la nuit pour que votre voisin le plus stupide –si possible acteur, et gay- trébuche sur votre cadavre au petit matin. Plutôt crever –ça tombe bien d’ailleurs. Kathleen secoua la tête comme le ferait un alcoolique répondant à des voix surgissant du plus profond de son esprit, se déporta vers l’ascenseur et appuya sur le bouton d’appel. Les portes s’ouvrirent et Kathleen tomba nez à nez avec ce voisin nuisible. Elle étouffa une déception et grimpa dans la cabine. La porte se referma et dès lors, Kath senti une chaleur incroyable envahir l’espace, les vapeurs d’alcool y contribuant aussi bien que la proximité du corps de son voisin gay. Elle se plaqua tant bien que mal contre le métal de la cabine, y trouva un peu de fraicheur et de distance. Les chiffres défilaient jusqu’à ce que le numéro deux joue les capricieux. La jeune habitante de l’immeuble tapota le boitier en plastique mais rien n’y fit. Mr Corso quant à lui débuta un combat acharné avec le bouton numéro trois. Il appuya deux fois avec douceur, prémices d’un énervement prochain… Effectivement, bientôt Mr Corso se mit à appuyer sur ce putain de bouton avec une force de fou. Brutalement il s’arrêta.


« Je crois qu'on est là pour un moment... Vous en avez de la chance. »


Se disant qu’elle avait bien fait d’avoir bu, Kathleen se disait que la cabine reprendrait son ascension d’un moment à l’autre. Il faisait de plus en plus chaud et elle se mis à s’éventer, secouant sa main devant son visage.

« Humjéhuned’céchance, grommela-t-elle dans sa bouche. »

Eventant son visage, encore et toujours Kath attendait patiemment de recouvrer son lit. Elle souffla lourdement, s’adossant plus violement à la paroi de la cabine…


John Corso a écrit:
La jeune femme grommela quelque chose que John ne pu comprendre, mais vu la tête qu'elle tirait, mieux valait pour lui qu'il ne le comprenne pas.

Allumant sa clope, il replaça le briquet et le paquet dans les poches de son blouson et, alors qu'il s'apprêtait à tirer une taffe, la jeune femme poussa un profond soupir, signe d'ennui profond, d'envie de retourner chez soi et de quitter cette cabine ridicule. Pauvre d'elle... était-elle consciente que des tas de filles rêveraient d'être à sa place ? Etait-elle consciente qu'elle était coincée ici, collée à un type qui bientôt, passerait sur toutes les chaines et toutes les radios, comme le nouvel espoir du rock anglais ? Probablement pas.

Cependant, lorsqu'elle soupira, l'odeur qui émana de ses jolies petites lèvres ne pu tromper l'odorat fin de cet appréciateur d'alcool. Tournant vers elle des yeux ronds tandis qu'il ôtait la clope de sa bouche, il pointa son index vers elle, accusateur.

- Ma parole... vous avez bu. Mais quelle est donc votre vie pour boire à 23h un dimanche soir ? Non, attendez... ne dites rien, laissez moi deviner.

Portant la clope à sa bouche, il retira sa veste sous la chaleur de la cabine et la posa sur son épaule. Désormais en tee-shirt, il s'appuya sur le mur de la cabine, croisant les pieds et tirant une taffe tout en regardant en l'air, réflechissant. Après quelques secondes, il baissa son regard noir sur elle, se gratta un instant le menton, puis tout en tirant une taffe, proposa:

- Vous êtes agée d'une vingtaine d'année, étudiante en arts. Vous étiez, il y a peu, maquée avec un artiste peintre, de dix ans votre aîné. Mais lorsque vous en avez eu marre de laver ses chaussettes sales et lui de vous voir faire pipi avec la porte des toilettes ouverte, vous vous êtes séparés, après un an de vie commune dans son atelier ou vous faisiez l'amour entre Picasso et De Vinci. Mais c'était lui l'artiste, et donc lui qui avait la thune, et l'appart. Comme ca c'est mal fini, il vous a laissé vous demerder et c'est pourquoi vous êtes aujourd'hui dans votre appartement minable. Vos parents sont séparés, vous avez perdu contact avec votre mère, et votre père est certainement alcoolique, on dit que c'est héréditaire. Vivant dans un taudis, il a rien pu faire pour vous lorsque vous vous êtes rendue compte que vous etiez enceinte. Votre ex quand à lui est devenu gay, et ne supporte plus de toucher à une fille. Désésperée, vous avez commencé à manquer d'argent. Votre école vous a expulsé parce-que vous ne pouviez plus payer. Après l'accouchement, vous avez mit fin à la petite vie de votre bébé et l'avez probablement entérré dans une forêt lointaine en Papouasie, lors d'un voyage avec votre psy qui est partie en dépression. Aujourd'hui, vous êtes caissière et arrondissez les fin de mois en vous prostituant. Ce soir, votre petit coeur de mère assassin et de jeune fille débauchée vous a rappelé tout ca, et vous êtes allée vous noyer dans quelques verres de whisky, oubliant encore une fois de passer acheter des croquettes à votre chat qui tige depuis près de quatres jours, et ramène des rats morts devant chez moi tout les matins.

John tira une nouvelle taffe, sans la quitter des yeux, attendant une quelconque réponse. Ils étaient coincés ici, et la dernière fois que l'ascenceur s'était bloqué, une vieille voisine atteinte d'alzheimer s'était retrouvée avec un dealer de l'âge de John qui avait déja fait de la taule, coincés pendant trois heures. En sortant, le jeune n'a plus jamais rien vendu et a reprit ses études, se fiançant à la fille de ses rêves.

A croire que l'ascenceur jouait à former le couple le plus improbable qui soit. Après la vieille donneuse de leçons et le petit dealer, on avait aujourd'hui deux jeunes aussi differents l'un de l'autre qu'ils avaient l'esprit tordu. C'est pour dire. Entre l'un qui était beau gosse mais completement paumé avec une philosophie de vie à la "bouffe-dors-baise", et l'autre, jolie jeune fille qui pourrait parraître normale si elle n'était pas dingue de trucs mystiques en tout genre... La soirée s'annonçait folklo.


Kathleen Morrow a écrit:
Qu’il se prépare une cloppe en vu de sortir, ça passe, mais qu’il l’allume pour lui souffler toute la fumée dessus, ça casse… Kath commençait à s’impatienter quant à sa libération. Ce genre de mésaventures l’amenait souvent à penser que nous étions tous sous l’œil de Big Brother, ou bien d’un producteur de Truman Show qui décidait de ce qu’il allait arriver à l’héroïne malgré elle du jeu. Elle parvenait à imaginer avec une grande précision un public qui applaudissait en vu des nouveaux rebondissements du jour. ‘Aujourd’hui notre chère amie à été coincée dans un ascenseur avec son pire ennemi! Alors que va-t-il se passer quand deux personnalités incompatibles se rencontrent? Tout de suite, les images!’ Kathleen poussa un nouveau soupir et retomba dans la réalité. Son voisin semblait s’agiter, excité comme une puce, come s’il avait trouvé quelque chose à lui reprocher. Et ça n’y manqua pas…


« Ma parole... vous avez bu. Mais quelle est donc votre vie pour boire à 23h un dimanche soir ? Non, attendez... ne dites rien, laissez moi deviner. »



La jeune femme roula les yeux dans ses orbites, elle haussa les épaules à la pensé que pendant une heure il allait la charrier sur deux tasses d’Irish. Comme si, lui, ne buvait pas jusqu’à en vomir devant son palier. Elle n’était pas ivre, mais si elle l’avait été elle aurait probablement mimé l’évanouissement pour avoir la paix. Quoi qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver à votre ‘innocence’ lorsqu’on est prêt d’un maniaque –du poireau-. Kathleen toussota lorsque de la fumée parvint à ses narines et emplie sa gorge tout entière. Elle se retenait d’hurler à ce désagréable voisin d’éteindre sa cigarette ou bien elle lui éteindrait elle-même sur le bout de son nez. Alors qu’elle allait justement déposer plainte et entamer une ode au statut de non-fumeur, un requiem à la santé, Mr Corso se mit à parler… A déblatérer plutôt. Elucubrations d’alcoolique sûrement. Kathleen l’écouta patiemment bien qu’un peut irritée. Elle avait des réflexes nerveux aux passages qui lui étaient déplaisants ou trop mal trouvés. Mr Corso était visiblement parti dans son délire ‘Cinglée: un portrait imaginaire de Kathleen Morrow’. La fumée continuait à irriter sa trachée, et Kath rêvait avec intensité de lui coller sa clope sur le bras, voir ouvrir grand la bouche pour avaler John Corso tout entier. Soudain le silence revenu, et incertaine la jeune femme demanda prudemment…


« Ca y est… C’est fini? Si vous aviez été plus attentif aux paroles qui sortait de la fausse à purin qui vous sert de bouche vous auriez remarqué qu’il s’agit de votre auto portrait. Et d’ailleurs je le trouve trop éloigné de la réalité. »



Kath marqua une pause, elle pensa à deux ou trois choses et au moment où John ouvrit la bouche, elle reprit la parole.


« Vous m’excusez, vous avez bien eu le droit à cinq minutes de parole! C'est mon tour! Selon moi, vous avez été conçu sur une banquette arrière de Cadillac et vous êtes né sur la banquette arrière d’une Ford. Votre mère, toxicomane, vous avez déjà bien habitué à l’alcool, vous êtes donc nez totalement intoxiqué et peut-être même avec le SIDA, qui sait. Vous grandissez et prenez du plaisir à torturer les petits chiens en hurlant que les ouistitis arrivent. Vous tripotez déjà à douze ans toutes les filles de votre classe pour refouler votre homosexualité naissante. Votre père, cet enfoiré de libraire nazi, vous bat, il veut que vous soyez son assistant à la librairie et que vous alliez puiser de l’eau au puis. Vous grandissez encore et atteignez l’âge de vingt ans. Vous allez au Mexique pour vous faire un jeune prostitué tout les Dimanche et puis de retour à Londres vous vous faite un tas de nymphomanes en délire à votre porte pour vous convaincre que vous êtes dans la norme, vous draguez votre voisine, pure et innocente j’entends genre Sainte-Nitouche, mais vous vous enfoncez dans votre malheur car tout ceci n’est qu’une grotesque pièce de théâtre à vos yeux. Alors vous buvez, un vrai trou noir, parce que votre carrière d’acteur a du mal à décoller, vous faite trop gay à l’image. Pervers, vous décidez un soir de trafiquer l’ascenseur pour y rester coincé avec votre Sainte de voisine en espérant finir au lit avec elle, ou bien faire ça directement dans la cabine. Mais la vérité c’est que vous finirez en taule pour avoir tripoté des petits n’enfants z’innocents. Alors voyez-vous, votre vie est plus pitoyable que la mienne, en dépit de ma prostitution des Vendredi soirs, avec des prix très compétitifs. Oh, et, avant que j’oublis, éteignez-moi cette clope, même si elle cache votre odeur de plouc alcoolique. »



La jeune femme poussa un profond soupir avant de regarder son compagnon d’infortune, et lui lancer un sourire très ironique. Comme il ne la quittait pas les yeux elle en fit de même. A quoi pouvait-il bien penser pour la regarder comme ça? Préparait-il une revanche méga mordante qu’elle se prendrait en pleine face ou était-il finalement tenté par l’idée du viol dans l’ascenseur? Kathleen finit par détourner le regard, lassée par ce petit jeu. Elle examina la cabine. Au dessus d’elle une petite trappe, elle s’imaginait, comme dans les films, l’ouvrir, aidée par John pour montrer sur la cabine, elle attraperait un câble, ou une échelle et se la jouerait commando jusqu’au portes en métal que John ouvrirait de ses bras musclés et huilés. John une fois dans le couloir, l’ascenseur lâcherait entrainant l’héroïne dans sa chute, John la rattraperait seulement à l’aide de l’index de sa main gauche et s’en suivrait un long baiser devant un immeuble en flammes.

Elle secoua brutalement la tête, se donnant sur claque sur le front pour regagner la réalité en vitesse.


John Corso a écrit:
Il y eut un moment de silence après la tirade de John, pendant laquelle tout deux se regardaient, l'un serein, l'aute perplexe. Tirant une nouvelle taffe, il recracha la fumée dans la figure de la jeune fille, il fallait l'avouer, par pure provocation. Ce qui, evidemment, sembla l'irriter au plus haut point. Après quoi, miss Morrow lâcha, d'une voix trainante et pleine d'agaçement:

- Ca y est… C’est fini? Si vous aviez été plus attentif aux paroles qui sortait de la fausse à purin qui vous sert de bouche vous auriez remarqué qu’il s’agit de votre auto portrait. Et d’ailleurs je le trouve trop éloigné de la réalité.

- Interessant. Alors, quel est mon portrait ?

La jeune femme perdit son regard dans le sien le temps de quelques secondes, puis se mit à exposer le portrait qu'elle s'était fait de lui. John l'écouta sans y porter grand intêret, voyant qu'il était aussi -si ce n'était plus- farfelu que le sien. Entendant parler de Méxique, de chiens et de ouistitis, John se demandait combien de temps elle pouvait déblaterer de telles choses sans avoir besoin de reprendre son souffle. A chaque regard qu'il levait sur elle, il se demandait si elle n'allait pas tomber dans les pommes, vide de tout oxygène. Lorsque le discours prit fin sur une demande polie afin qu'il éteigne sa cigarette, il la regarda, interdit, comme si lui même ne venait pas de débaterer un tas de conneries.

- Vous êtes completement cinglée.

Dit-il, comme pour couper court à toute discussion. Ils se défièrent du regard pendant quelques secondes. Quoi, elle voulait lui faire baisser les yeux ? Négatif chérie. La fixant avec un petit sourire moqueur aux lèvres, il finit par lui tourner le regard. Lassée de ce petit jeu, elle soupira en levant les yeux au ciel, comme si elle était à la recherche d'une quelconque issue. John fit de même, levant la tête vers la seule issue de cette cabine: la trappe du plafond. Tirant une dernière taffe, il lâcha, sans quitter le plafond des yeux:

- Vous croyez que ca marche ?

Sentant le regard interrogateur qu'elle lui lançait, il baissa les yeux sur elle.

- J'veux dire... les cascades à la James Bond dans les cages d'ascenceurs. Après tout, c'est probable... On à qu'a aller voir... On a rien à perdre, et ca fera passer le temps. C'est difficile de rester planté là avec votre haleine fétide de whisky. Me faut de l'air.

Laissant tomber sa clope au sol qu'il écrasa du pied, il se redressa du mur pour être exactement sous la trappe, au centre de la cabine. Il leva un regard curieux sur la fameuse ouverture.

- Je vous monte ? J'veux dire... la haut...

Il croisa les doigts devant lui, comme on le fait pour faire la courte échelle à quelqu'un. Il posa son regard noir sur elle, voyant qu'elle ne bougeait pas, le regardant avec méfiance.

- Ne vous inquietez pas, si j'avais eu l'intention de vous violer, y'a longtemps que je l'aurais fait. Mais vous êtes pas mon genre. Je préfère les blondes, et un minimum de poitrine. En plus rappelez vous: je suis gay.


Dernière édition par Ess le Dim 9 Jan - 13:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les origines de Ess: John Corso   Les origines de Ess: John Corso Icon_minitimeDim 9 Jan - 12:30

Kathleen Morrow a écrit:
Un silence troublant ouvrit le bal des joutes du regard. Un vrai moment de combattivité. Rien à voir avec les mystérieux regards que peuvent se lancer deux inconnus dans un ascenseur, qui plus est en panne. A repensez à leurs paroles, Kathleen eut un large sourire qui laissa entrevoir une dentition parfaite et blanche, qu’on ne voit pas tant que ça. Arracher un sourire à la buveuse de Whisky est une prouesse qui relève du miracle. Le silence perdura un bon moment, des échanges de regards plein d’animosité firent encore leurs apparitions. Soudain le junkie brisa le silence.


« Vous êtes complètement cinglée... »



Kathleeen baissa la tête, un nouveau et large sourire apparut discrètement entre les mèches de cheveux qui lui tombaient sur le front et barrait son visage. Elle se retint de rire et repoussa aussi gracieusement que possible, sans avoir trop l’air stupide avant de relever la tête, regard droit devant elle.


« On ne vous a pas mis au courant lors de la location? Je croyais que cette vieille conne de gérante faisait passer le mot: Attention à la folle du troisième, elle a des antécédents psychiatriques. »



Se remettant bien droite sur ses jambes, délaissant la paroi de métal, la jeune femme tira une grimace repensant à cette vieille bique conformiste. Kath se rendit compte qu’elle y avait été peut-être un peu fort sur les formulations pleines de respect et d’amour.


« C’était pas tant vieille conne. C’est plutôt vieille emmerdeuse, mais… Oulah, il faut que j’arrête sur les noms d’oiseaux. Je pars en live. J’adore parler pendant des heures pour rien dire, vous avez raison je suis malade. »


Elle se retourna de sorte à ce que son voisin ne puisse voir la claque qu’elle se colla sur le front –stupide, stupide, stupide, tu es stupide ma pauvre- même si on pouvait le deviner avec grande précision. Vrai, Kath était du genre étrange. Carrément flippante par moments. Lunatique, totalement à l’Ouest. Elle pouvait déblatérer sur tout et n’importe quoi pendant un long moment sans reprendre sa respiration. Quand on la voyait comme ça, on pouvait facilement la prendre pour une droguée, une alcoolique ou encore une artiste psychotique. Ce caractère hors-normes avait le don de mettre les gens en confiance ou… Les fait fuir sans détours. Un nouveau silence s’installa, un silence qui lui permit de se rendre compte que son voisin n’était pas doué pour la parlotte, même si elle n’avait pas particulièrement envie d’autre raillerie et encore moins pour décoincer les moments tendus où elle passait pour une ahurie. Elle se laissa aller à un troisième sourire confus et frotta du bout de ses ongles le cuir chevelu de sa nuque.


« Bien, bien, bien, vive la vie. Je ne me suis pas encore faite remarquer aujourd’hui… »
« Vous croyez que ca marche? J'veux dire... les cascades à la James Bond dans les cages d'ascenseurs. Après tout, c'est probable... On à qu'a aller voir... On n’a rien à perdre, et ca fera passer le temps. C'est difficile de rester planté là avec votre haleine fétide de whisky. Me faut de l'air. »
« Il faut bien qu’ils s’inspirent quelque part… Et puis je ne voudrais pas que vous suffoquiez atrocement dans cette minuscule cabine. »
« Je vous monte ? J'veux dire... là-haut... »
« Montez-moi je vous prie, Mr Corso, lança-t-elle sur un ton ‘so BCBG’. »



Le voisin croisa ses doigts devant lui et Kath mit son sac en bandoulière dans son dos. Elle enleva ses chaussures à talons -décidément ce n’était jamais le bon moment quand elle en mettait soit elle se brisait une cheville soit elle dérapait en plein milieu de la nuit- et les mis dans son sac. Elle posa un pied timide sur l’appui que formait Mister Corso. Alors qu’elle allait se hisser, la voix de l’Hispanique lui coupa son élan. La jeune femme failli en trébucher, elle se retint de justesse en s’agrippant à l’épaule du voisin.


« Ne vous inquiétez pas, si j'avais eu l'intention de vous violer, y'a longtemps que je l'aurais fait. Mais vous n’êtes pas mon genre. Je préfère les blondes, et un minimum de poitrine. En plus rappelez-vous: je suis gay. »
« Vive les gays, dit-elle dans un sourire éclatant. Faites un effort, soyez un peu plus viril, supporter ma lourdeur extrême pendant quelques minutes. »



Elle se perdit un instant dans le regard de John Corso, ne bougeant plus, un pied à l’étrier, l’autre à terre, une main sur l’épaule droit du jeune homme et l’autre le long de son corps. Bing, réminiscence: nous sommes toujours dans l’ascenseur en panne, tu es en train de regarder ton abruti de voisin comme une boulimique regarde une bûche de Noël. Kathleen sembla retrouver son corps et se hissa jusqu’à trouver un équilibre elle tendit le bras, poussa du bout du doigt un premier loquet et déverrouilla une sorte de petite chevillette. Elle faillit atterrir nez par terre et donna un coup dans la trappe… Peu concluant, elle tapa plus fort et faillit entrainer John Corso dans une chute qui aurait été douloureuse. La très douée Kathleen se rattrapa de justesse aux bords opposés de la trappe et se hissa avec difficulté. Une fois au sommet de la cabine, elle regarda autour d’elle, une enveloppe d’obscurité l’entoura, maintenant on faisait face au génie de cette idée: il faisait noir, froid, et pas d’échelle en vu pour le moment.


« Génial, maugréa-t-elle. »


John Corso a écrit:
On ne vous a pas mis au courant lors de la location? Je croyais que cette vieille conne de gérante faisait passer le mot: Attention à la folle du troisième, elle a des antécédents psychiatriques.
Ah, c'était donc vous.
C’était pas tant vieille conne.
Oh si si.
Non, c’est plutôt vieille emmerdeuse, mais… Oulah, il faut que j’arrête sur les noms d’oiseaux. Je pars en live. J’adore parler pendant des heures pour rien dire, vous avez raison je suis malade.


Et tandis qu'elle se tournait dos à lui comme pour se cacher,le visage creux de John se fendit en un petit sourire amusé tandis qu'il baissait les yeux au sol. Marrante. C'était comme si elle essayait de paraître normale, mais qu'elle refaisait de temps à autre des rechutes. Excellent.

Bien, bien, bien, vive la vie. Je ne me suis pas encore faite remarquer aujourd’hui…


Sentant qu'elle allait repartir sur un monologue, John l'interrompit en levant les yeux vers la trappe tout en la pointant brievement de l'index, demandant son avis sur les trucages de James Bond, et glissant au passage qu'il avait besoin d'air, bien que ce soient lui et sa fumée qui empestent le plus. Mais bon, une des spécialité de John était de repousser la faute sur les autres... Aussi déplaçée soit-elle. Bref, Miss Morrow accepta de partir dans les fin fonds de la cage d'ascenceur, avec lui.

Montez-moi je vous prie, Mr Corso.


John eut un sourire amusé et se mit en place. Décidement, cette fille lui plaisait bien... Elle avait l'air vraiment differente. D'apparence sauvage, elle se révelait, une fois qu'on grattait ne serait-ce qu'un peu la couche, une fille vraiment... spayce. C'était le mot. Elle ne se la jouait pas déjantée, comme beaucoup... non, elle, elle était... perchée. De nature, vous voyez ? Cela faisait du bien de tomber sur un nana comme ca. D'habitude, les femmes le draguaient ou l'ignoraient. Il n'y avait pas de demi-mesure. Ici, elle montrait tout le mépris qu'elle avait pour lui, mais ne l'ignorait pas... C'était complexe. En fait, rien qu'à imaginer un tel couple, c'était complexe.

Tandis que la jeune femme enlevait ses chaussure à talons qu'elle mettait dans son sac, il mit plus correctement sa veste sur son épaule. Vu d'ici, et si on coupait le son, on aurait pu croire à deux jeunes amoureux cambrioleurs qui s'appretaient à faire un coup dans un casino en entrant par la cage d'ascenceur. Mais il fallait bien couper le son...

Ne vous inquiétez pas, si j'avais eu l'intention de vous violer, y'a longtemps que je l'aurais fait. Mais vous n’êtes pas mon genre. Je préfère les blondes, et un minimum de poitrine. En plus rappelez-vous: je suis gay.
Vive les gays. -John ne pu réprimer un éclat de rire franc et grave- Faites un effort, soyez un peu plus viril, supporter ma lourdeur extrême pendant quelques minutes.
Je crois que je peux faire ca. Attention quand même à ma manucure.


La situation amusait John. Tout deux savaient parfaitement que John était tout sauf gay, mais tout deux jouaient le rôle. De même, John savait qu'elle était juste un peu bizarre, mais avant tout très drôle malgré elle... mais il se plaisait à croire que c'était une fille totalement tarée. Ils s'amusaient à porter un masque. Mais il est des choses qui trensperçent le masque... Tandis qu'elle portait sa main à son épaule et qu'elle posait son pied sur ses mains liées, John la regardait faire, se déléctant de cette jolie fille, comme il savait si bien le faire. Tout prêt de lui tandis qu'elle essayait de positionner son pied de la manière la plus équilibrée, elle jeta un regard à John... qui s'étala un peu plus en durée. Gardant son regard dans le sien, John n'avait plus son expression fiere et moqueuse. Non, il avait perdu toute expression, et lui même ne saurait dire qu'elle tête il faisait. C'était comme si en quelques secondes, il était déconnecté de tout. Juste ses yeux. Son regard. Lorsque la jeune femme se reprit et leva les yeux à la tappe, il baissa brusquement la tête, se la secouant légerment. Pas de ca John. Quelque peu troublé par le regard de la jeune femme, il la regarda ouvrir la trappe, matant sa poitrine -en fait tout à fait acceptable- pour se redonner un peu de contenance. Mais la jeune femme vacilla et John du vite retrouver ses esprits pour changer ses appuis et rattraper le coup tandis qu'elle s'accrochait de justesse à l'ouverture. Forçant sur ses bras musclés, qui n'avaient rien d'un gay, il leva l'appui de Kathleen qui pu se hisser dans l'ouverture. Une fois en haut, il y eut un moment de silence, puis elle grommela quelque chose d'inaudible.

Bon, à son tour... John regarda tout les coins de la cabine à l'aide de quelque chose qui pouvait l'aider à monter. Parce-que c'est bien beau de faire la courte échelle à quelqu'un... mais après le second se retrouve dans la merde à y patauger seul. Heureusement, cet ascenceur portait sur chacun de ses murs de fer une barre en bois, qui servait un peu d'accoudoir. Analysant la situation, il posa son pied sur la barre faisant preuve d'une souplesse qu'il ne soupçonnait pas. Mais sa basket était bien trop large pour qu'il puisse prendre appui sur la barre. Retirant ses chaussures, il les envoya par l'ouverture. Les deux bruits consécutifs qu'il entendit au plafond indiquèrent qu'elle n'en avait pas reçue une seule. Otant sa veste de son épaule, il lui demanda de la récuperer, ce qu'elle fit une fois qu'il l'eu lançée.

Désormais pieds nu, il remonta son baggy trainant à mi-fesses et posa son pied sur la barre, de nouveau. Regardant la trappe, il donna une impulsion au sol et sur la barre, digne du basketteur qu'il était, et parvint à s'accrocher à l'ouverture. Posant ses pieds contre les murs de la cabine et tirant sur ses bras, il pu temps bien que mal poser ses coudes sur le toit de la cabine. Dès lors, il pu se hisser sur celui-ci. Désormais assis, les pieds dans l'ouverture pendants dans le vide, il reprit son souffle. Basketteur certes, mais fumeur. Il lui fallut quelques secondes pour digerer l'effort, puis il se leva, constatant avec brio:

Fais noir ici.


Plein de perspicacité, il sortit son téléphone portable et, lorsqu'il en ouvrit le clapet, ils furent beignés d'une lumière bleutée qui n'avait rien de naturel. John chercha d'abord Kathleen qui se trouvait être juste à côté du cable qui tenait l'ascenceur. John la rejoint, levant la tête et constatant la hauteur. Il y avait huit étages, et John bénissait la vieille emmerdeuse d'avoir accepté de lui donner un appartement au troisième, malgré ses souçis d'argent. Bon, certes, il avait du user de multiples clin d'oeils et compliments aussi faux les uns que les autres... Mais autant utiliser ses armes pour convaincre, non ?

-En théorie c'est le moment ou vous réalisez qu'on va peut-être mourir tout les deux. Alors vous m'embrassez en vous pendant à mon cou, je sort mon gun et rompt le câble. L'ascenceur se scratch en bas et on décolle. Le problème c'est que j'ai pas de gun. Dommage pour vous, on va devoir se la jouer indiv.


Lui mettant le portable entre les mains, il empoigna le cable avant de constater que celui-ci était plein d'une matière grasse, comme il aurait du s'en douter. Soupirant, il leva la tête vers la faible lumière que l'on aperçevait un étage au dessus, sous la porte d'ascenceur du troisième étage. Une seconde passa pendant laquelle il ne bougea pas puis soudain, il enleva son tee-shirt qu'il mit sur ses mains pour attraper de nouveau le cable.

-Tss. Connard de James Bond, son cable il est nickel à lui.


Et sans attendre midi à quatorze heure, il s'accrocha au cable et monta une petite distance rien qu'avec la force de ses bras. Jolie prouesse qui lui avait servit à draguer les filles au lycée en grimpant les cordes jusqu'au plafond en cours de sport, rien que par la force de ses bras. Bref, s'arrêtant un peu plus haut qu'elle, il se lâcha et attérit avec fracas sur le plafond en fer de la cabine. S'essuyant les mains, avec son tee-shirt, il lâcha:

-Vous pourrez pas grimper. On a trop d'affaires en plus. Faut trouver autre chose.


Kathleen Morrow a écrit:
Dans la cage d’ascenseur les courants d’air frôlaient Kathleen comme s’ils étaient un banc de requins. A chaque fois qu’elle sentait un courant froid sur sa joue, elle tournait la tête pour vérifier que Freddy ou Jason n’étaient pas tout près d’elle. John semblait galérer dans la cabine au son des bruits étouffés et répétés. Il semblait chercher un appui, ou quelque chose comme ça. Dans tout cette mésaventure, il y avait un point positif: la jeune femme pourrait aller emmerder la vieille bique de gérante en lui disant que son foutu ascenseur n’est plus à la norme puisque si vous vous retrouvée coincé dans la cage avec votre meilleur ennemi vous ne trouvez aucune échelle pour monter aux portes de l’étage suivant. Alors que les bruits étouffés parvenaient encore aux oreilles de Kath, deux choses volantes non identifiées lui foncèrent droit dessus, elle s’écarta avec ardeur et les deux objets, à quelques secondes d’intervalles, émirent deux coups sourds et résonnés. Elle s’interrogea quelques instants mais dès lors, John lui demanda d’attraper sa veste. Ce qu’elle fit. Elle prit la veste dans ses mains qu’elle plaqua contre elle pour mieux voir John se débattre en dessous. Elle remarqua qu’il était également pieds nus. Il se hissa à son tour et resta assis, interdit quelques instants qui parurent une éternité. La jeune femme allait lui demander s’il se sentait d’attaque pour continuer, mais il ouvrit la bouche pour faire remarquer, avec son grand sens inné de l’observation, qu’il faisait sacrément noir. Il la rejointe ensuite, et Kath le regarda comme s’il allait avoir une idée de génie à proposer. Au lieu de ça, il apporta un maigre et piètre éclairage avec l’aide son mobile. ‘Ben avec ça…’ Kathleen examina de nouveau les lieux. Elle levait les yeux au moment pile où une goûte d’eau, sûrement dû aux conduits d’aération plus en haut ou à n’importe quel conduit dont on ne saurait la fonction, vint s’écraser en plein sur son front. Elle l’essuya d’un revers de manche, mi-agacée, mi-amusée.


« En théorie c'est le moment ou vous réalisez qu'on va peut-être mourir tout les deux. Alors vous m'embrassez en vous pendant à mon cou, je sors mon gun et rompt le câble. L'ascenseur se scratch en bas et on décolle. Le problème c'est que j'ai pas de gun. Dommage pour vous, on va devoir se la jouer indiv. »
« Plait-il, très cher? »



Faisant mine de ne rien avoir entendu, elle regarda le spectacle que lui offrait John Corso. Il semblait autant perdu qu’elle mais le cachait subtilement. Corso lui donna son portable. Elle commençait à croire qu’il la confondait avec un porte manteau. Elle accueillit l’objet entre trois doigts et dû jongler quelque peu avec pour ne pas qu’il tombe et se brise à terre. Lorsque John commença à ôter son t-shirt, Kathleen eut un sourire de gêne.


« Alors, vous… Vous vous retrouvez souvent déshabillé devant une fille après trois minutes de conversation, ou… Ca reste très rare? Vous voulez peut-être que je garde votre pantalon parce que, je vous jure, dit-elle avec en train, j’ai encore un peu de place par-ci, par-là. »



Kath eut une mine malicieuse alors que John montait ‘à la corde’. Il s’en sortait très bien, la jeune femme quant à elle gardait des souvenirs des cours de sport à l’université plutôt médiocres. La seule chose qu’elle savait faire à la perfection devait être ramasser les marquages au sol et les plots. John, lui, était probablement le rebelle, mauvais en tout sauf en sport et cours d’éducation sexuelle. Mais passons sur des détails qui fâcherait l’Hispanique.


« Ca les impressionnait au secondaire, lança-t-elle sur un ton de défi. Vous montiez sur leurs balcons la nuit tombée? »



Kath cacha un sourire moqueur, et examina son voisin de palier en train de grimper. Elle s’interdisait d’oser un œil à sa plastique –bleutée- parfaite d’ailleurs. A chaque regard qui dérivait dangereusement sur le torse de John elle secouait brusquement la tête, déconcertée par sa propre attitude. Elle se demandait si, perdue après le crash de son avion pour Los Angeles, sur une île déserte en proie à des ouistitis sauvages et redoutables –que seules des bananes peuvent apaiser- elle se jetterait -dans un élan de désespoir, bien sûr- sur lui. La réponse était évidement…


« Vous pourrez pas grimper. On a trop d'affaires en plus. Faut trouver autre chose. »



La jeune femme sortit de ses rêveries et releva la tête vers lui. Elle examina pour la énième fois les lieux, elle fit faire au portable la quasi-totalité du tour de la cage. Elle finit sa ronde par un haussement d’épaule à l’égard de Mister Corso.


« Vous aviez raison, on va y passer. On s’embrasse? »



Lui tirant la langue gentiment, elle se rapprocha des murs de béton. Désenchantée, elle regarda les parois de béton avant de tomber sur un panneau bourré de branchement et de bouton, on aurait dit un disjoncteur en fait, en bien plus complexe.


« Dans les films ils disent qu’il faut couper le rouge… »



Alors qu’elle disait ces mots, elle se retourna pour braquer sur John la lumière du portable. Elle semblait lui dire ‘Alors, et maintenant?’. Il y avait bien un moyen, un moyen qui venait tout juste de l'effleurer... Mais est-ce que ça vallait le coup de se compromettre devant un moldu... Oui, il y avait bien un moyen très simple, très rapide mais bien plus difficile à expliquer par la suite. Une p'tite formule à la con, et bing... Mais elle se voyait déjà se confondre en explications foireuses. Alors, nan, il fallait s'en tirer autrement, quoi que la situation semblait bien désespérée.


John Corso a écrit:
Alors, vous… Vous vous retrouvez souvent déshabillé devant une fille après trois minutes de conversation, ou… Ca reste très rare? Vous voulez peut-être que je garde votre pantalon parce que, je vous jure, j’ai encore un peu de place par-ci, par-là.
Non je ne me déshabille pas si vite devant les filles. Que devant mes petits amis réguliers... Jim, Mark, Jake, Jason... Quand à retirer mon pantalon, puisque vous y tenez, attendez au moins que je vous raccompagne à votre appartement... Il fait un froid de canard ici.


Et sans plus attendre, Johnny boy grimpa à la corde, faisant preuve de souplesse et de force physique. Tandis qu'il montait depuis tout juste une dizaine de secondes, il entendit la voix trainante et chargée de défi de sa belle acompagnatrice:

Ca les impressionnait au secondaire... Vous montiez sur leurs balcons la nuit tombée?
Vous commencez à bien me connaître... -Constata t-il en s'arrêtant. Ses bras commençant à trembler et s'engourdir, il redescendit d'environ un mètre avant de se laisser tomber, lâchant- Vous pourrez pas grimper. On a trop d'affaires en plus. Faut trouver autre chose.


John enfila de nouveau son tee-shirt désormais plein de camboui tandis que Kathleen examinait les lieux à l'aide de la lumière bleutée du portable de son voisin. La jeune femme soupira en voyant qu'il n'y avait pas d'issue, et lâcha:

Vous aviez raison, on va y passer. On s’embrasse?


John lui jeta un regard agaçé tandis qu'elle se fouttait de lui en lui tirant la langue, puis elle s'éloigna pour examiner les murs, plongeant John dans l'obscurité. Celui-ci baissa la tête et plissa les yeux pour chercher ses pompes au sol, qu'il enfila, avant de constater que sa veste y était également, posée ici par la jeune femme. Reniflant rapidement, il s'accroupit aux côtés de sa veste pour en fouiller les poches et en sortit une nouvelle cigarette issue elle-même de son paquet bientôt vide. Faisant de même pour le briquet, il porta la clope entre ses lèvres et l'alluma tandis que Kathleen donnait de nouveau signe de vie.

Dans les films ils disent qu’il faut couper le rouge…


John haussa un sourcil, levant la tête vers elle bien qu'il ne distingue que ce qu'elle éclairait: un gros boitier tout plein de fils. Il comprit où elle voulait en venir. Rangeant son briquet dans la poche de son jean et tirant une première taffe sur sa clope, il se releva et s'approcha d'elle, venant examiner le truc bien qu'il n'y connaisse strictement rien. mmmh... son idée était foireuse. Déja le câble, maintenant le fil éléctrique... Non, les films n'étaient que des films, fallait pas s'y fier. C'est à ce moment que John regretta de n'être qu'un cracmol. Si il avait été magicien, il aurait pu balancer une formule qui aurait redemarré l'ascenceur... ca existait bien... quelque chose comme Reparo. John fréquentait pas mal de sorciers, à commencer par ses potes Roy et Claire... il connaissait donc des sorts... mais il lui était incapable d'en jeter un. C'est donc d'un air tout à fait innocent, poussant un profond soupir tout en recrachant sa fumée qu'il dit:

S'aurait été tellement plus simple d'être des magiciens. Un coup de baguette magique et ce serait réparé.


Test. Dans cet endroit de Londres moldu, John savait qu'un bon nombre de magiciens trainaient, cotoyant chaque jour des moldus ou des autres magiciens. John avait l'avantage de faire parti des deux mondes à la fois... Et en général, lorsqu'il ne savait pas à qui il avait à faire, il faisait une petite allusion à la magie et il voyait à la réaction des gens si ils étaient sorciers ou non. Plusieurs fois il avait découvert l'existence de sorciers qu'il ne soupçonnait pas dans son entourage. Mais ici, difficile d'observer la réaction de la jeune femme avec cette obscurité... Restant donc dans l'ignorance et le silence, il tira une taffe en observant les fils, attendant une quelconque réaction. La phrase de John paraîssait normale pour un moldu, mais ambiguë pour un sorcier... ce qui était paradoxal. Mais après tout, si elle voulait savoir ce qu'il avait derrière la tête -ou non- c'était à elle de mener l'enquête...


Et le RP s'arrête malheureusement la... =) Merci d'avoir lu Wink

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MessageSujet: Re: Les origines de Ess: John Corso   Les origines de Ess: John Corso Icon_minitimeDim 9 Jan - 13:05

Les commentaires, ici, sont les bienvenus Wink
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MessageSujet: Re: Les origines de Ess: John Corso   Les origines de Ess: John Corso Icon_minitimeDim 9 Jan - 16:40

Excellent. <3

Deux styles de RP's différents mais qui vont vraiment bien ensemble et des personnages atypiques à souhait... j'adore ! \o/
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MessageSujet: Re: Les origines de Ess: John Corso   Les origines de Ess: John Corso Icon_minitime

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Les origines de Ess: John Corso

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