Cela faisait une journée qu’il observait sa cible dans les hauts bâtiments du Fort cénarien. Il l’observait dans un coin sombre de la pièce où ils se trouvaient avec une vue parfaite sur ce qu’il se passait à l’intérieur de cette pièce mais aussi à l’extérieur. D’ailleurs, ce qu’il se passait dehors était beaucoup plus intéressant que les évènements très important pour la région de Silithus qui se déroulait en ce moment même. De toute façon, ils allaient mourir de ses mains car la personne qu’il l’avait engagé ne désirait pas du tout que ces deux personnes signent le papier présent sur la table.

Les deux personnes étaient assis autour d’une table et parlait du papier qu’ils devaient signer. L’assassin n’écoutait que d’une oreille, il savait que ce papier concernait l’arrivée d’une armée pour aider le Fort cénarien à repousser les assauts de plus en plus nombreux des insectes de Silithus sur les voyageurs. L’armée de l’Alliance ? De la Horde ? Ou une autre ? Il n’en savait rien et il ne voulait pas savoir. Il avait besoin de savoir une seule chose : que son employeur ne voulait pas que ce papier soit signé et c’était la seule chose qui concernait la Lame damnée. Pour le moment, les deux hommes continuaient à parler et Aerengil attendait qu’un des deux aillent chercher une plume pour signer ce papier pour mener à bien sa mission.

En attendant ce moment, ce qui se passait à l’extérieur de cette pièce et dans la rue principale du Fort était beaucoup plus intéressant. Un étrange cercle vert se trouvait sur le sol, on pouvait voir des inscriptions illisibles. Aerengil pouvait remarquer une fois de plus la forte superstition de toutes ces personnes, aucune n’osaient marcher sur le cercle et ils faisait bien attention à l’éviter en s’éloignant de quelques pas pour le contourner. Il pouvait aussi remarquer leur curiosité, même si elle n’était pas assez grande pour que quelqu’un ait le cran de marcher dedans. Pour l’Humain, ce cercle servait juste à intimider les personnes du Fort et ce n’était rien d’autre qu’un vieux cercle dessiner sur le sol avec un peu de magie pour la couleur. Rien de compliquer, même pour le plus mauvais des mages.

Les deux hommes continuaient à parler et ne remarquaient pas l’assassin silencieux et invisible pour leurs yeux non entraînés. L’un des deux hommes se leva et dit :

« Nous sommes donc tombés d’accord ?
_ J’en ai bien l’impression.
_ Bien, alors attendez moi ici, je reviens dans un instant avec de quoi signer. »

Sur ces mots, l’homme ouvrit la porte et la referma derrière lui. L’autre restait assis sur son siège, sûrement perdu dans ses pensées. L’assassin profita de ce moment qu’il attendait patiemment dans l’ombre pour passer à l’action. Il s’avança vers sa cible à pas feutrées, elle ne remarquait rien alors que la mort se déplaçait dans son dos. Il sortit une dague et trancha net la gorge de l’homme. Il rangea rapidement sa dague pour sortir une longue épée et il alla se positionner derrière la porte. Celui qui devait être l’hôte revint dans la pièce en ouvrant la porte et en s’exclamant :

« Me revoi… »

Il s’interrompit rapidement lorsqu’il vit dans quel état se trouvait son invité de marque et lorsqu’il entendit la porte se fermer. Il se retourna et une épée s’inséra dans son corps. Sans un mot, l’homme tomba au sol, inerte. La première partie de sa mission fut un succès, maintenant, il devait s’enfuir. Cela n’allait pas être compliqué vu le peu d’expérience des gardes présents et la facilité avec laquelle il était rentré. Il sortit de la pièce, son visage toujours caché par sa capuche, il ne fallait surtout pas qu’il soit reconnu, surtout depuis cet avis de recherche. Sa vie serait vraiment compliqué si quelqu’un apprenait le véritable nom de la Lame damnée. En pensant à cela, il eut un petit sourire. Il descendit les marches tranquillement et les personnes qu’il croisa ne firent pas attention à lui. Il sortit du bâtiment et deux des quatre gardes postés à l’entrée l’interpellèrent, comme il ne répondait pas et continuait son chemin, les deux autres gardes vinrent se placer juste devant lui en lui ordonnant de s’arrêter. Il sortit deux dagues qu’il planta rapidement dans le ventre de ses deux adversaires avant qu’ils n’aient eu le temps de faire quoi que ce soit. Il retira les dagues et s’exclama tranquillement en continuant à avancer :

« On ne donne pas d’ordre à la Lame damnée. »

Il profita de l’effet de surprise des deux gardes restants pour s’éclipser. Il sortit du Fort par un endroit non garder pour ne pas faire trop de problème et alla rejoindre son employeur qui se trouvait à l’extérieur du Fort. Il attendait assis sur un rocher, les bras croisés et une bourse sur ses genoux. Lorsqu’il le vit arriver, il prit la bourse dans ses mains et partit en direction du Fort alors qu’Aerengil s’assit à sa place sur le rocher. Son employeur revint quelques minutes plus tard et s’adressa à l’assassin en lui lançant la bourse qu’il attrapa au vol :

« Bon travail. Je te contacterai si j’ai de nouveau besoin de ton aide.
_ On verra. »

Il se leva et partit à son tour en direction du Fort malgré que toute la ville devait être au courant de son acte à présent, il savait se mouvoir discrètement dans l’agitation. Il entra de nouveau dans le Fort en escaladant le mur où aucun garde n’était posté. Toujours avec sa tenue d’assassin, il s’avança dans les rues sans être inquiéter par le fait d’être reconnu. Au pire, si quelqu’un le reconnaissait, ce qui allait sûrement être le cas, il n’avait plus rien à faire dans cette région.

Il arriva dans la rue où se trouvait ce cercle étrange qu’il avait repéré plus tôt dans la journée. Il s’avança et s’arrêta à l’extrémité. Il l’observait avec attention, il se demandait tout de même comment et qui avait dessiner ce cercle mais surtout dans quel intérêt ? C’était très joli mais à part ça, Aerengil ne voyait pas l’intérêt de réaliser cela, surtout en pleine rue. Il vit plusieurs gardes qui essayaient de l’encercler tout en gardant leur distance avec le cercle. L’un d’eux s’exclama :

« Eloignez-vous tout de suite de ce cercle et rendez-vous sans faire d’histoire si vous ne voulez pas mourir ! »

L’Humain regardait avec attention le cercle et déclara d’un ton las :

« Vous êtes vraiment stupide… »

Et il mit les deux pieds dans le cercle. Toutes les personnes autour firent les grands yeux après avoir vu ce qu’il venait de se passer. L’assassin venait de disparaît juste après avoir mis les pieds dans ce mystérieux cercle. Même pour une prime de 10 000 ou 20 000 pièces d’or, personne n’osa le suivre ne sachant pas où mener le cercle.

La surprise. Voilà ce que ressentait Aerengil après avoir été transporter d’un endroit à un autre à cause de ce cercle. Il était loin de se douter qu’il était vraiment magique. Il restait sonné pendant quelques secondes et il ne remarquait pas directement qu’il se trouvait en très mauvaise posture. En effet, autour de lui, plusieurs personnes encapuchonnés l’entourait et il sentait que ce n’était pas pour l’accueillir gentiment. Il sentit un gros coup sur le derrière de son crane et tomba au sol, inconscient.

Varric était assis dans son bureau, bien qu’il ne s’agisse pas vraiment de son bureau, mais simplement une salle qu’il s’est approprié au deuxième étage de l’auberge du pendu. Cela faisait bien longtemps qu’il utilisait cet endroit comme son bureau, cela remonte à si loin que Varric à oublier la façon comment le propriétaire lui a céder cette salle, peut-être parce que cette histoire ne valait pas la peine d’être retenue. Qui sait ? Le soleil continuait sa descente dans le ciel comme à son habitude, les doux rayons de soleil qui pénétrait par la fenêtre allait s’écraser sur le dossier de la chaise ainsi que derrière la tête de celui-ci. Sous ces rayons de chaleur, Varric sirotait tranquillement une bonne choppe de bière avec les pieds bien en évidence sur son bureau. Bianca se trouvant juste à côté de lui, appuyer sur la patte de table. Les yeux du nains faisaient des va et vient de gauche à droite au rythme de sa lecture. Bien qu’il lisait à haute voix, il était impossible de comprendre quoi que ce soit de son marmonnage. Ce n’est qu’à un moment que cette situation s’arrêta, Varric venait de recracher sa dernière gorger d’alcool à cause de l’étonnement.

Lettre :
Mes hommages Capitaine Varric, ici Lothar au rapport. Il m’a parru important de vous faire part une information dénicher au prix de grand effort. D’accord, je ne vous mentirais pas, l’affiche était placardé à plusieurs endroit dans la région. Cependant, si vous vous souvenez du rapport de l’équipe de « Poutch », ceux-ci venaient de trouver une piste importante concernant ce tueur. On n’avait plus reçu de nouvelle depuis ce temps, et si vous n’en avez toujours pas reçu et bien voilà du nouveau. Avec l’image que je vous joint dans cette lettre, nous allons enfin savoir qui chercher. Vue la réputation de l’homme, je pense que cela n’augure rien de bon pour « Poutch » et son équipe, mais si on retrouve cet homme, on pourra le cuisiner afin de savoir qu’est-ce qu’il a fait de nos hommes. Tout porte à croire que c’est lui. Je vous attendrai à l’auberge de Silithus.

Varric : À SILITHUS !! Pourquoi ce crétin demande mon assistance à cet endroit moisi. Je viens à peine de le recruter et d’envoyer en mission que Lothar pense qu’il peut demander mon assistance comme si j’étais le dernier des larbins. Au moins, le contenu de la lettre semble prometteur alors bon, prête pour un petit voyage Bianca ? Et puis pas question d’abandonner de mes hommes, si retrouver cet homme peut permettre de sauver de mes espions, il faut y aller.

Varric empoigna Bianca et la glissa dans son dos afin de l’attacher. Il fit brûlé le rapport avec la chandelle posé près de lui et mis la photo de l’homme suspecté dans la poche de sa veste. Il vida d’une bonne gorgé le reste de sa bière, la quantité était telle que du liquide dégoulina de chaque bord de la choppe. D’un geste vif et décider, Varric essuya le surplus d’alcool ruisselant autour de sa bouche et tombant de son menton. Il chercha dans sa besace afin de prendre quelques pièces et s’en alla en direction de l’écurie, même si cela devrais plutôt s’appeler une gryphonnerie. Le nain qui s’occupait de l’établissement ne laissais pas n’importe qui monter ses bêtes, seulement des personnes de son peuple et encore là, les personnes ayant droit d’utiliser ses bêtes se comptaient sur les doigt d’une main ou presque.

Varric : Hey hey hey ! Un-bras, comment ça va ?

Un-bras : Tu sais que je hais comme me surnomme ainsi ! J’étais autrefois un puissant et connu guerrier nain chevaucheur de gryphon. Est un peu de respect pour tes vieux, petit insolant, pense-tu que j’aime le fait d’avoir perdu mon bras droit lors d’un affrontement contre ses fichus gargouilles.

Varric : Ne t’en fais pas, je sais tout cela. D’ailleurs je ne sais pas comment tu faisais à l’époque où tu pouvais encore monter ces bêtes. Un nain c’est fait pour avoir les pieds bien encré sur le sol, pas faire l’idiot dans les airs. Mais bon passons, j’ai besoin d’un gryphon, je dois me rendre à Silithus et rapidement.

Un-bras : Tu sais que si ça ne serais pas de ton père et de ta famille, les Tethras. Tu pourrais tes les carrés bien profond où je pense de mes service hen ! Si tu n’a plus besoin de lui, dit le au gryphon, non seulement ces bêtes sont féroces, mais elles sont aussi très intelligente, elle reviendra d’elle même jusqu’ici.

Varric suivi Un-bras dans l’écurie. Le dresseur flatta la bête au niveau de son majestueux plumage blanc. Varric fit un signe de tête en signe de remerciement et s’approcha pour monter la bête. Une fois bien en selle, il donna deux petits coups sur les flans de la bête pour que celle-ci décolle. Le décollage fut plutôt corsé, Varric détestait monté ses bêtes, en fait, c’était le fait de volé qu’il détestait. Au passage, le gryphon fracassa une poutre avant finalement réussir à prendre de l’altitude. La monture faisait des vrilles et Varric tira sur les reines afin de redresser la monture. Cependant, la monture se redressa oui et cessa de tournoyer, mais elle arqué sur le côté et le jeune nain failli perdre l’équilibre et tomber. Il réussi a stabiliser son vol et intérieurement Varric rageait en rouspétant qu’un nain c’était pas fait pour voler…

Le voyage de Varric s'était déroulé plus ou moins sans embuche depuis qu'il avait parvenu à maîtriser la bête. Le vent sifflait d'un son strident dû a la vitesse stupéfiante à laquelle l'énorme oiseau au corps de lion volait. Silithus était à porté de vue, cependant, Varric connaissait l'acceuil que l'on réservait au visiteur trop curieux arrivant par voie aérienne sans avoir un passeport spécial. Sans même que Varric est à prononcé un mot, le gryphon piqua du nez, ou plus exactement du bec, en direction où le nain voulais attérir. Un-bras n'était pas si fou que ça après tout, les gryphons étaient bel et bien d'intelligente bête. Afin de remercier la bête Varric montra un bout de pain que le gryphon arracha en manquant de peu lui arracher la main au complet. Le gryphon recracha cependant le tout et se mis à crier si fort que sur l'effet de surprise le nain tomba à la renverse. Il avait oublié que ces bêtes étaient carnivores, comme si une force mystérieuse était à l'oeuvre, au même moment où il s'en rappella, un lièvre sorti d'un buisson. D'un geste vif et Varric pris Bianca dans ses mains et mis en ligne de mire le lièvre. Celui-ci courait vite, mais Varric n'était pas le dernier des tireurs, juste avant que la petite créature puisse se dissimuler sous un autre buisson, le doigt de Varric appuya sur la détente et le carreau fendi l'air et toc se fit entendre. Il alla regarder et trouva le lièvre mort empaler par le carreau de Bianca. Il sorti un second carreau et rechargea son arme pour être prête si jamais il en avait besoin puis tout en rammenant l'animal au gryphon Varric s'exclama tout haut comme si il parlait à quelqu'un :

Varric: Bianca ma coquine ho ho, c'était splendide !!

Il l'a remis dans son dos après avoir nourri le gryphon qui suite au ordre de Varric, se mis en route pour retrouver son espion Lothar. Le chemin jusqu'à la ville ne pris pas plus de 20 minutes, dont 5 minutes de plus puisque Varric avait une de ses envies de pisser je vous jure. Une fois arriver en ville, Varric repéra rapidement la taverne, il avait comme un sixième sens pour ça. L'ambiance était différente de celle des tavernes habituelles. En rentrant il aperçu en premier lieu un panda géant en train de se soualer, il faut dire que avec tout le monde regardant dans cette direction et un panda énorme qui avec son gros cul prenait la largeur d'une banquette dans le fond du bar, il était plutôt difficile de ne pas le remarquer. Varric s'en approcha, malgré son imposante taille, pour un nain en tout cas, il savait que ce Panda était du type amical, mais bon qui n'est pas amical après quelques bières... Varric n'en fut pas que plus flâté de savoir qu'un panda voulait l'écouter raconter une histoire. Au début Varric trouvait cela étrange de parler à un Panda, il s'imaginait son frère se foutre de sa gueule si jamais il en entendait parler, il allait sûrement lui dire qu'il devait avoir bue quelques choppes de trop. Varric en avait presque oublier Lothar, d'un subtile coup d'oeil, en prennant soins de pas montrer au panda que celui-ci n'y portait plus vraiment attention pendant un moment se mis à scruter la salle. Lothar n'étais pas à l'horizon, mais la cible qu'il venait chercher oui. En le voyant il s'excusa auprès du Panda et se mis à courir après l'homme qui comme si il l'avais su d'avance, se mis à courir hors de la taverne. L'homme sorti sans encombre, mais quand Varric franchi la porte il se frappa la tête sur la coudière d'un garde et recula légèrement sous l'impact. Varric avais perdu de vue l'homme en fuite, mais l'aperçu du coin de l'oeil. Il tenta de reprendre sa course, mais la patrouille lui barra la route tout en faisant mine de frapper dans leur main montrant qu'il voulait en découdre avec lui pour avoir bousculer un garde même si ce n'étais pas voulu.

Un des gardes de la patrouille: On voit rarement des nains par ici, comme ça en retournant sous terre tu pourra montrer la leçon de respect qu'on va te démontrer personnellement. Pas vrai les gars !

Reste de la patrouille: G1:Ah Ah Ah... G2:Ouais... G3: Avec plaisir

Varric: Ce sera pour une prochaine fois les gars... désolé

Varric profita de sa petite taille pour se faufiler entre les jambes du colosse devant lui qui devait mesurer dans les 6 pieds 8 certains. Il continua sa course et poursuivait la où l'homme s'étais enfuie. Il réussi à ratraper l'homme qui avait ralenti la course pensant l'avoir semer, mais un nain dans une foule d'humain, sa tête ne dépasse pas vraiment du lot. Il s'apprêta à lui aggriper le gilet quand celui-ci disparu soudainement. Il ne s'y attendait pas et avec l'élan, il dû faire quelques pas rapide afin de ne pas tomber, mais il remarqua alors qu'il venait de marcher sur une sorte de Glyphe. Varric n'eut pas le temps de remarquer où il se trouvait, malgré sa succession de pas afin de se remettre en équilibre, celle-ci se solda par un échec et le nain se retrouva à bouffer du sable en tombant face contre terre....



Info: Uriel, j'aime les comz que tu fais dans les présentation. Pourrais-tu commenter en HRP ou par MP mon début de texte. Ça fait un bail que j'ai pas RP donc question de voir ou sont mes erreurs, si c'est pas trop mal, et tes conseils, etc . Si tu veux évidemment .